Mon club


Mes compagnons de sentier



2018Cumul 3866km42413m226h50
DateVTTrack Dist D+ Tps Gpx
2019-10-25 St Michel / Orge 48km397m 3h03
2019-10-24 Paris 34km371m 1h37
2019-10-13 Choisel 40km726m 3h24
2019-10-11 St Michel/Orge 37km277m 1h39
2019-10-06 Savigny/Orge 63km803m 5h36
2019-09-30 St Michel/Orge 31km97m 1h17
2019-09-30 Paris 45km654m 2h32
2019-09-29 St Michel/Orge 26km373m 3h09
2019-09-01 Ballancourt 46km757m 3h54
2019-08-30 Paris 37km1m 0h03
2019-08-26 Paris 37km200m 1h30
2019-08-23 Paris 38km276m 1h43
2019-08-21 Paris 46km567m 2h09
2019-08-19 Paris 40km530m 1h53
2019-08-13 Paris 50km662m 2h38
2019-08-12 Paris 28km211m 1h15
2019-08-08 Paris 38km312m 1h46
2019-08-04 St Michel/Orge 63km440m 2h53
2019-07-28 St Michel/Orge 41km854m 2h20
2019-07-25 Paris 36km211m 2h03
2019-07-18 St Michel/Orge 32km117m 1h12
2019-07-18 Paris 33km351m 1h24
2019-07-16 St Michel/Orge 33km329m 1h28
2019-07-12 St Michel/Orge 32km119m 1h15
2019-07-09 St Michel/Orge 35km335m 1h38
2019-07-07 Iteville 67km1079m 5h18
2019-07-05 St Michel/Orge 34km153m 1h02
2019-07-05 Paris 33km348m 1h29
2019-06-30 Straimont (Belgique) 88km2401m 7h46
2019-06-29 Neufchateau (Belgique) 30km472m 3h51
2019-06-23 Itteville 68km1114m 5h19
2019-06-01 Paris 30km306m 1h53
2019-05-31 Cherbourg 135km824m 7h00
2019-05-30 Port en Bessin 148km646m 9h17
2019-05-29 Etretat 167km1253m 10h10
2019-05-28 Forges les Eaux 153km1411m 10h49
2019-05-27 St Michel/Orge 190km1638m 11h13
2019-05-16 St Michel/Orge 32km118m 1h18
2019-05-12 St Michel/Orge 108km966m 6h10
2019-05-05 St Michel/Orge 73km811m 3h50
2019-05-03 St Michel/Orge 31km327m 1h20
2019-05-03 Paris 34km177m 1h23
2019-04-28 St Michel / Orge 107km689m 5h21
2019-04-22 Villeneuve les Maguelone 46km712m 0h00
2019-04-18 Paris 54km705m 3h08
2019-04-14 St Remy les Chevreuse 91km2182m 6h47
2019-04-12 St Michel / Orge 33km422m 2h01
2019-04-09 St Michel / Orge 41km512m 2h13
2019-04-07 Morigny Champigny 69km1246m 4h28
2019-04-04 Paris 37km381m 1h46
2019-04-03 Paris 15km86m 0h00
2019-03-31 Cernay la Ville 59km1364m 5h10
2019-03-28 St Michel / Orge 34km350m 1h32
2019-03-26 St Michel / Orge 32km123m 1h22
2019-03-24 St Remy les Chevreuse 50km1219m 4h47
2019-03-21 St Michel / Orge 36km345m 0h00
2019-03-19 St Michel / Orge 33km320m 1h24
2019-03-17 St Michel / Orge 35km354m 1h56
2019-03-08 St Michel / Orge 36km381m 1h42
2019-03-03 Barbizon 53km890m 4h18
2019-02-27 Paris 35km368m 1h41
2019-02-24 St Michel / Orge 110km723m 5h30
2019-02-21 Paris 50km637m 2h33
2019-02-19 Paris 39km484m 1h51
2019-02-17 Vert St Denis 49km396m 2h46
2019-02-03 Larchant 45km1202m 5h30
2019-01-27 St Michel 91km675m 5h41
2019-01-18 St Michel 31km102m 1h14
2019-01-16 St Michel 31km104m 1h08
2019-01-13 St Michel 37km553m 2h57
2019-01-06 St Michel 77km874m 5h35

Mes objectifs 2019

Mes rèves de VTTiste

Rèves réalisés

Le 6 et 1 juin 2020 : Bikepacking Orléans: 317km / D+ 1070m 


Le 27, 28, 29, 30, 31 mai et 1 juin 2019 : Bikepacking Normand: 823km / D+ 6078m 


2 & 3 juin 2018 : WE Club à Saulieu 

We Club sur les sapinières de Saulieu

Le 18,19 et 20 mai 2018: St Michel / Orge - Mont St Michel: 518km &D + 4416m 

A force de tourner en rond dans mon bocal Hurpéen, je m'y sens un peu à l'étroit. Et la lectures d'aventures gravel telle que la FrenchDivine me donnaient des envies d'évasion.
Donc, j'ai transformé mon Dengfu SR FR216 en pseudo gravel tout rigide en l'équipant du Fouché carbone de chez BXT, et j'ai commencé à étudier les cartes topographiques.
Comme entrainement, je me suis planifié des traces xl, et je me suis mis en objectif 2018 un aller-retour Chartres avec 160kms.
L'année 2018 entamée, ainsi que mon entrainement, j'ai fini par déclencher le virus Gravel au sein du club. Et Ludo ayant commandé le sien sur mesure chez Léon, me propose de faire un St Michel sur Orge - Mont St Michel puis une arrivée Granville pour dormir chez ses parents.
Après réflexion, et évaluation de mes capacités au fil de mes randos xl, j'achète le contrat, et cette occasion d'aventure rêvée. Ludo, nous trouve un trace sur le web toute faite: la VELOSCENIE qui semble balisée sur papier.
Le mauvais temps du début de saison, rend difficile les sorties xl. Mais les grèves SNCF m'obligent des aller-retour boulot en vélo, et me donne un entraînent complémentaire bienvenu.
Je propose à Ludo d'ouvrir ce projet aux membres au club, Oliv Paul et JP répondent présent d'emblée. Vu le nombre de participants, nous réservons un lieu de couchage chacun de notre côté, et Ludo nous cale des gîtes sur nos 2 escales. Nous ferons le trajet en 3 jours avec un départ vendredi 18 mai, jour de grève SNCF...

Côté préparation materiel, je commande un porte bagage ultralight Tubus en titane et 2 sachoches etanches Rockbros de 18l chacune. Avec le nécessaire de réparation et mes vêtements, le poids semble raisonnable. J'ajoute une sachoche de cadre Décathlon dans laquelle je mettrais de quoi manger et réparer une crevaison.

Le problème est que je bosse vendredi 18. Au premier abord, j'envisage de faire la liaison avec la team en train, mais au fond de mon âme de VTTiste graveleux ça me frustre de shunter une partie du périple avec le RER et le Transilien.
Le jour j, la SNCF annonce 1 train / 3. Pour avoir expérimenté le RER dans les mêmes conditions il y a quelques jours, j'ôte pour un aller travail en vélo.
Me voilà parti a 5h du matin pour 32 km à la fraîche. Sur la route, je perce le pneu avant, mais heureusement le préventif fait son taf.
Au boulot, le temps est interminable, et la team m'envoie des photos qui font envie... Bande de sagouins ! Mrs collègues de relève arrivent, et je mets les voiles enfin!

Nous sommes vernis, la météo est optimale et le terrain ultra sec.
Pour sortir de Paris et rejoindre le premier gîte c'est la trace retour travail habituelle, puis la vallée de l'Yvette jusqu'à Bure / Yvette, et la piste cyclable de l'aérotrain à Gometz. J'ai optimisé la première étape pour avoir un minimum de km, 145 tout de même au final. J'arrive rapidement a St Arnoult malgré un temps de sortie de Paris assez long, il fait super beau, et la coulée verte est chargée.
Un petit coup de bleuf photographique a Brétigny....sur Sours histoire de faire paniquer la fine équipe.



J'arrive à Frazé vers 20h15, mais je ne trouve pas le gîte et pas de réseau GSM. Le temps de demander mon chemin à une charmante dame, puis au resto du coin, et d'admirer le superbe château de Frazé, il est déjà tard et je rejoinds mes convives vers 21h. Il était temps car tout le monde a les crocs. Le gîte est très cosi. Une belle longère au milieu des champs.



Nous dégustons un bon repas, notamment un gaspacho au petit pois frais et menthe. Puis, une douche, et tout le monde au lit. La première nuit, je partage la chambre avec Ludo qui, si tôt allongé, si tôt endormi. Le veinard !

Le lendemain matin, petit dej avec des bons œufs frais.
Nous quittons nos charmants et accueillant hôtes après une séance photos.
Nous prenons un peu de route pour attraper la première et gigantesque piste cyclable. Sur la route, la trace de la veloscenie est balisée au sol avec des desseins de cyclo comme sur des panneaux dédiés. Difficile de se perdre.
Arrivé à Nogent le Rotrou nous commençons a comprendre le terme vélo....scenie. En effet, la trace passe au pied d'un magnifique château fortifié moyenâgeux. Escale photos obligée, et petit tour du monument. Ainsi, veloscenie prend tout son sens.



J'enchaîne par une crevaison lente arrière. Je laisse le préventif agir, un coup de pompe a vélo et je repars, mais je ne suis pas confiant car le pneu perle le préventif à plusieurs endroits. Tout juste sorti de Nogent, pneu à plat. Je sors une mèche, un nouveau coup de pompe et c'est reparti. A peine entamé la première autoroute à vélo, que nous tombons sur une jeune fille en détresse en vélo route avec une crevaison avant, et manque chance (je ne suis pas le seul), elle a perdu sa pompe. JP, en chevalier dévoué dès qu'il s'agit d'une jolie fille, lui fait son affaire, et lui change sa chambre à air en 2 temps 3 mouvements.
Avec ces aléas nous avons pris du retard sur l'horaire. Quelques km plus loin....devinez? Crevaison pour bibi! Grrrrr et re Grrtrt! J'ai la guigne grave! Là, je sors ma chambre Hutchinson de compèt. Et c'est .....repartiiii!
Mais trop tard pour déjeuner au point prévu. Nous nous arrêtons manger à Montagne au perche ou nous dévorons une bonne entrecôte-frites. Pas le temps pour la sieste. Tout le monde en selle !



Nous reprenons cette autoroute à cyclo a fond la caisse entrecoupée de barrières à chaque croisement de route. C'est du billard type vallée de l'orge. Le couvert végétal profile la piste comme un tunnel de verdure sur tapis roulant blanc, ce qui nous fausse la perspective. Nous nous rendons compte du changement de dénivelé par la facilité ou la dureté du pédalage. Chaque passage de barrière nous oblige à casser la vitesse. Nous franchissons 10, 20, 40, 60... Enfin...à un moment, nous ne les comptons plus.
JP, toujours un chrono dans la tête, relance en danseuse à chaque franchissement, il a des progrès à faire dans la gestion d'une sortie ultra longue distance en équipe. Je suis le plus lourd de tous, et ces coups de boutoirs répétitifs ne me permettront pas de finir la journée dans le plaisir. Bien que recoller le peloton pour rester deventé diminue fortement l'effort, je réfère me caler sur 65 % de mon rythme cardiaque max pour avancer. Je laisse filer le peloton en mode turbo.
J'ai pris la gopro, avec la perche, la ceinture thoracique, la fixation casque, la fixation cadre pour pouvoir changer les points de vue, mais le rythme imposé ne me permettra pas de les exploiter. Dommage, la vidéo sera un peu monotone. De nouveau, je crève. J'ai emporté un nouveau modèle de chambre à air Tubolito, que j'ai achetée chez RoseBike. Elle est de couleur orange. D'après le descriptif, elle est plus robuste, et surtout plus légère. Le reste de la team s'inquiète de plus me voir. Avec l'habitude du jour, je répare en vitesse éclaire. Un petit coup de téléphone pour rassurer tout le monde, et rassembler la troupe.
Nous quittons la superbe voie verte et ses 65km de sol stabilisé de qualité, pour passer sur une piste cyclable bitumée qui nous conduit à Alençon. Je me fais la réflexion :" Si nous continuons à ce rythme de qualité de revètement, nous finirons sur de la moquette!". Arrivée à Alençon, nous prenons une rue piétonne en travaux, et devinez !? La rue est recouverte de moquette verte !



Après Alençon, nous empruntons une départementales qui ondules jusqu'à Bagnoles de l'orme. Le dénivelé se fera principalement sur cette section. Je laisse partir le peloton pour continuer sur mon rythme... Sur le trajet, à hauteur du très beau château du Carrouges, je retrouve notre charmante cycliste encore pleine d'énergie, ainsi que la team qui fait une pause photos.



Le peloton repart en mode turbo, et je le laisse filer de nouveau. La jeune cycliste décroche. La fraicheur de fin d'après-midi commence à tomber quand je traverse la forêt domaniale des Andaines. Au loin, je vois le peloton avancer.
A Bagnoles de l'Orme, je suis supris par le monde. C'est très vivant. En fait, c'est une ville thermale très prisée.
Quand j'arrive au bout de la trace GPS, personne ! Bizarre ? Un coup de téléphone à Ludo pour info. Je n'ai pas les dernières trace GPS qui vont jusqu'aux gîtes.
Notre point de chute à Bagnoles est tenu par une charmante Anglaise du Yorkshire, qui nous accueil avec une bonne bière bien fraiche. Oh que c'est bon !
Son jardin… à l'anglaise, est superbe avec un petit coin détente qui sent bon la rose… du Yorkshire !
Une fois décrassée, la fine équipe par en vélo en ville pour une bonne pizza arrosée d'une pinte de bière.



Mais sur le retour au gîte dans la nuit très fraiche, et je choppe un coup de froid. J'ai beaucoup de mal à m'endormir. Dans la nuit, j'alterne entre frisson et sueur. Je ferme les paupières vers 2heure.
Le lendemain matin, petit dej à l'anglaise avec oeuf aux plat et bacon. J'ai le nez et la gorge qui piquent un peu. On équipe nos gravels, et c'est reparti pour l'étape finale. Nous avons rendez-vous le midi à la Roche Torin à côté du Mont St Michel pour ripailler. Nous avons 100km à franchir dans la matinée. Nous quittons la forêt des Andaises sous un beau soleil matinal.
Domfront ! Jusqu'a présent dans mon esprit, c'était synonyme d'un ultra raid vtt: le 360km que voudrait faire Stéphane. Mais c'est aussi une très belle cité médiévale perchée sur une crête, et dominant toute la région avec une vue panoramique à 360......degrés.



Dans le bas de la ville, nous retrouvons la voie verte, et 60km de billard. Nous filons à vive allure. A l'abrit et déventé dans le peloton, l'avancée ce fait sans peine, et nous arrivons en avance au point de RDV de Roche Torin ou nous retrouvons tout le monde : la famille de Ludo, et d'Oliv Pa . La famille de Ludo nous a organiser un pique-nique royal avec champagne à l’apéro ! On va prendre de mauvaises habitudes, je le sens!



Une fois rassasié; c'est pas fini, notre objectif c'est le Mont St Michel, et nous devons ralier Granville pour dormir; nous repartons accompagné de Charles, le beau-frère de Ludo. Charles, avec son petit accent anglais de Guernesey, nous vient d'Anjou avec son fils en vélo route.
La Véloscenie se termine au début de la digue du Mont St Michel le weekend et les jours fériés. Il faudrait attendre 18h pour avoir l'autorisation d'aller toucher la porte du mont en vélo.



Il nous reste 50kms à faire et nous sommes attendu chez les parents de Ludo pour diner. Donc, séance photos, et nous partons plein pot vers Granville. JP en profite pour nous apprendre les modalités du vélo en peloton, pas facile pour moi au début de bien gauger le rythme.
Petit escale ravito pour remplir les gourdes d'eau, qui se finit en une bonne mousse bien fraiche offert par JP. Meci JP!


Malgré ma crève, les jambes vont de mieux en mieux, et je me permets un sprint sur le dernier D+ de la rando.
Nous terminons cette aventure humaine à Granville, devant un excellent repas chez les parents de Ludo. Un méga meci à la famille de Ludo pour cet accueil royal de nouveau au champagne, et à la famille Olivier Pa pour mon retour véhiculé à St Michel sur Orge. Un grand merci à Ludo pour cette idée géniale, et son organisation.

Au total : St Michel/Orge-Paris : 31.3km D+ 126m, Paris-Frazé: 145km & D+ 1203m, Frazé-Bagnoles de l'Orme: 172km & D+ 1591m, Bagnoles de l'Orme-Mont St Michel: 111km & D+ 726m, Mont St Michel-Granville: 60km & D+449m; soit 518kms avec D+ 4160m en 22h22mn à 23.2km/h.

Le 25 juin 2017: Raid des Cadoles- 80km / D+ 1588m 


Le 11 juin 2017: Raid Vauban - 70km / D+ 2700m 


Le Raid Vauban fait partie des raids les plus sexy des Alpes. Cette année il innove avec une nouvelle trace au départ de Risoul 1850, station de sports d'hiver bien connue des cyclistes pour en être régulièrement l'arrivée d'étape de grandes courses de la petite reine comme : le Dauphiné, le Giro, et le Tour de France.
Je m'inscris, et réserve un appartement dans cette station alpestre en espérant entraîner quelques Slcvttistes dans mon sillage. Olivier Paul (OliPau) et Richard avec Henriette mordent à l'hameçon. Henriette s'est inscrite sur le 30km.
Ce raid est au mois de juin. Donc, j'ai moins de temps pour étaler mon entrainement par rapport à l'Utra Raid de la Meige qui lui était en septembre. Je charge un peu plus le programme d'entraînement, au point que Strava m'avertit que j'en fais trop. Je vais laisser une semaine de repos total avant le départ pour profiter de la surcompensation.
Le 10 juin au matin, c'est l'heure de quitter St Michel, je passe prendre OliPau chez lui, puis retrouve Henriette et poussin.... Pardon... Richard à la station-service sur N104. OliPau a eu juste le temps de monter sa cassette 11x40 toute neuve reçue la veille sur son EnginLab, Richard a loué chez K7 bike un beau Camber carbone, aux couleurs du club svp! Henriette profite du SR carbone de Poussin!
Nous arrivons au fort de Mont Dauphin vers 17h45, arrivée du Raid 70, et départ des distances plus courtes, mais surtout, lieu de retrait des plaques. Et là, gros coup d'adrénaline. OliPau et moi avons juste notre licence ffct. Licence tourisme, et non valide pour le Raid compétition. Nous sommes obligés de signer une décharge pour prendre le départ.
Arrivée à Risoul 1850, la station est quasi déserte. Juste quelques vttistes préparant leur monture. Pas de resto, enfin rien de visible en tout cas. Nous préparons nos vtts, et nous faisons pour un aller-retour dans la vallée pour une pizza mode local et prendre une bonne bière.
C'est dimanche, le temps est magique. Sur la zone de départ je croise quelques maillots connus comme le club de l'Yvette. 7h15 briefing. 7h30 c'est parti!
La flopée de 450 VTTistes se lancent à l'ascension des larges pistes de la station. Il fait bon. Je pars un peu vite, le cardio monte d'emblée. Je laisse partir RIC et OliPau discutant avec un Yvettiste. Le paysage est splendide au col Chérine et sommet de la première bosse. Nous avons une vue imprenable sur les Écrins enneigés. Du vert à nos pieds, du bleu azur au-dessus de nos têtes, du brun et du blanc en fond et sur les côtés... C'est trop beau !
Nous filons sur les crêtes, puis la première descente un peu technique vers la station annonce légèrement la philosophie du Raid. Mon Spectral a un très bon grip, et je dévale la pente en toute confiance malgré un arrêt pour cause de saut de chaine. Et ce ne sera pas le dernier.
Nous faisons un petit travers en sous-bois pour rejoindre la station. Je remonte vers les crêtes via la même piste (dommage). Les sensations sont moyennes, je n’ai pas de jambes, et le cardio s’emballe vite. OliPau et RIC ont déjà 5 mn d'avance au premier ravitaillement au col Chérine. Ils repartent quand j'arrive. Le ravito est copieux. Les boissons sont variées, et l’équipe sympa.
Je repars vers le point culminant du périple: le Mayt de 2571m d'altitude. La trace empreinte les larges pistes du domaine skiable en passant par le col Valbelle et le col Vallon. Un gros coup de cul nous propulse au sommet au milieu des névés qui fondent et détrempent la piste. Il commence à faire chaud.
La descente sur Peyrol dans la rocaille est assez technique, et ca bouchonne devant. Mon Spectral passe sereinement les difficultés. Entre Peyrol et la station de Vars les Claix, nous empruntons une piste vtt très ludique avec la possibilité de faire des sauts, mais le seul et unique passage se fait avec prudence. Faut finir...
Première porte horaire passée avec 40mn d'avance!
Ça remonte dur avec un portage physique qui se termine au refuge Napoléon et au deuxième ravito. Je retrouve RIC et OliPau. On papote un peu avec une dame qui s'inquiète pour son mari. Mes deux compagnons ont la frite, et partent devant pendant que je fais le plein.
Petit moment de répit sur les coteaux de St Marie et St Catherine. Un peu de sentier 4x4, un beau single en sous-bois en descente ludique, et une portion de route pour la jonction. Nouveau saut de chaine. Je vois passer en trombe un 4x4 de la sécu. Ah... Il doit y avoir de la casse!
Petite pause avant d'attaquer le gros morceau suivant. Je vois déboulé OliPau sur la route hors parcours. Erreur de trace pour Monsieur, et RIC également. Mais poussin à fait demi-tour plus haut.
L'ascension du Col de la Coulette est physique car il fait chaud, et nous sommes déjà à plus de 2000 m d'altitude. Les deux premiers tiers se font sur un joli single en sous-bois accroché à la pente. Mon GPS m'indique une pente qui oscille entre 9 et 12%. Je regrette de ne pas avoir mis mon plateau de 28 dents. Dans le dernier tiers, nous passons en paysage haute montagne, les arbres laissent place de la rocaille et de la prairie. L’ascension se termine par une séance de portage physique à cette altitude avec mon destrier sur le dos. Il faut regarder ou l'on met les pieds pour ne pas se faire embarquer dans la pente par le poids de l'équipage.
Je retrouve OliPau au Col les jambes éraflées, et un peu entamé. Ric est déjà reparti. Il reste encore une porte horaire à passer.
Paysage de hautes montagnes à 360°, et devant le vallon Laugier est splendide. La vue fait oublier momentanément la fatigue.
La première partie de la descente qui s'annonce sera la plus critique du raid. Elle commence par un chemin à vache alpestre en ornière. Le vide est proche, pas possible de pédaler, les pédales touchent les côtés, et il y a des blocs rocheux à franchir. OliPau préfère que je passe devant pour la descente car il n'est pas très à l'aise sur ce genre de terrain.
La sortie du vallon Laugier et la bascule dans la réserve naturelle du Val d'Escreins se fait par une passe entre 2 énormes blocs rocheux. Le single s'y faufile, c'est trop engagé pour moi, et ça se sera à pieds.
Retour en sous-bois de pins alpestres. Le single fait quelques épingles, puis c'est tout shuss jusqu'au dernier ravito. Le temps de refaire le troisième plein du Camel bag, manger, changer la batterie de la GoPro, OliPau arrive enfin.
Il reste 30 mn avant la fermeture de la dernière porte horaire qui est à 14h30. Je dis à OliPau de se presser, et je pars devant.
Un VTTiste me corrige de justesse de mon erreur de trace, et OliPau en profite pour prendre la tête. Ça remonte sur un single en sous-bois, puis c'est une belle descente un peu technique jusqu'à la porte. OliPau se vôtre gentiment et sans mal sur un passage, et ce qui me permet de passer devant. Le chrono tourne, il est 14h15. La porte était annoncée au km 47 sur la carte. Km 48 toujours rien. Je croise des gars du staff qui assurent les passages dangereux qui me disent que la porte est en bas de la descente. Alors je laisse mon Spectral s'envoler au-dessus de la rocaille, mais encore un saut de chaine. Plus possible de relancer, donc plus question d'utiliser les freins. Enfin la porte horaire. Il est 14h30, et pas de OliPau colé derrière. Fuck! Je l'attend, et il arrive 4 mn trop tard. ReFuck!
Bon... Je suis le dernier à franchir la porte. Donc, Je le dernier.
Je poursuis sur un single en sous-bois qui grimpe fort et débouche sur un large chemin à 4x4 en plein cagnard. Reste 600m de D+.
Pas d'ombre. Il fait très très chaud 35°. J'arrive à ratrapper un VTTiste à l'agonie qui se repose dans un rare petit coin ombragé sur cette ascension interminable. Je fais une pause avec lui. Il repart à pieds, et je le dépasse quelques centaines de mètres plus loin. Concentré sur mon pédalage pour supporter le poids du soleil, et surtout entamé par le dernier sprint, je ne vois pas la bifurcation au Rocher de l’Aigle. Ce n'est qu’au bout d'environ 2 km de montée et d'un croisement que je m'interroge, car pas de rubalise. Je fais une pause orientation sur la trace que j'avais heureusement prise en photo aux inscriptions. Effectivement, l'Olivttiste s'est planté. C'est un récidiviste du genre!
Demi-tour, et retour sur la bifurcation. Mais comment ai-je pu louper ça !?!? Il y a de la rubalise partout! Le manque de lucidité commence à prendre le dessus.
La descente sur Gylestre est très agréable, ludique, peu technique, et…ombragée !
Nouvelle petite erreur au canal Salva que j'avais repéré sur la vidéo 2016. Mais cette année, on ne passe pas par là. De retour sur la trace, je tombe sur le serre-fils.
En bas, je retrouve OliPau qui m'attend pour finir ensemble. Nouvelle erreur, 500m plus loin.
J'ai soif, je suis à sec. En fait, je suis à sec dans tous les sens du terme. Et la dernière grimpette du Fort Vauban est un calvaire. Déshydraté, plus possible de faire monter le cardio sans avoir la tête qui tourne. OliPau me tire mon VTT sur les derniers mètres qui me sépare du sommet. Il reste 2km, et je veux finir. Je fais une énorme pause pour reprendre du jus.
Le tour du Fort de Mont-Dauphin et le franchissement de la ligne d'arrivée sont faits en mode escargot. Il n'y a qu'SlcVTT pour m'applaudir. Ça manque un peu de soutien de la part de la Team Vauban!
Henriette a pitié de moi et me prépare le repas. Merci Henriette ! Voilà c'est fait! Au total: 71km avec 2640m de D+ en 9h44.
Il y avait bien longtemps que j'ai souffert comme ça sur un VTT. Ça a tout l'air d'une contre-performance. Pourtant, j'avais de bons chronos sur les derniers entrainements. Est-ce l'altitude, la température excessive, mon plateau de 30 trop gros, ou Strava a t'il raison pour la surcharge....Et par conséquent de la fatigue...
Nous terminerons cette escapade dans les Alpes devant une bonne pizza.
J'ai les cuisses bourrées d'acide lactique, qui mettra une semaine pour partir.
Ce Raid très bien organisé, avec des personnes sympathiques et charmantes est un super souvenir. Beaucoup plus technique que l’Utra Raid de la Meige, et…plus dur physiquement à en juger mon état.
Côté classement, je suis placé derrière des non-finishers. Bizarre ? Mais ce n’est pas grave.

Le 29 mai 2016: Les Démons de Guéret - 70km / D+ 2300m 


En 2015 nous n'avons pas pu organiser de we club. Nous avions un cruel manque qu'il fallait combler cette année
Quand on a faim de quelque chose, il ne faut pas se priver. Les Démons de Gueret est un gros gâteau de vtt qui devrait remplir tous les estomacs, même les plus affamés. De plus, pour ceux qui ne connaissent pas la Granit Montana, ben.... c'est la même chose en légèrement plus digeste.
Quelques petites réunions club pour organiser tout ça en amont. Max nous réserve 3 gîtes à 300m de départ. Nous voilà partis pour la Chapelle Taillefert lieu de départ de cette rando.... raid.
Arrivé vendredi soir, montage et petite révision de nos montures. Puis, direction Guéret pour nous restaurer. La fine équipe n'est pas encore au complet: Phil, Steph, Max (qui tient une bonne crève), Oliv Pa, Ludo, moi font partie de la première vague d'invasion verte. Richard arrivera dans la soirée avec sa petite famille,  et le lendemain en fin d'après-midi, JP avec sa team KHS. Mais ce n'est pas tout, David, Hervé, Pédalator et Mary sont de la fête également.
Devant notre petite mousse, nous profitons de fignoler le planning du we: samedi: randonnette pour dégourdir les cuisseaux, et profiter du soleil, les courses pour le bbq, sieste, retrait des plaques, repas creusois avec concert de rock,  dimanche sera démoniaque.
Samedi matin mto royale, et terrain sec. Nos voisins sont VTTistes aussi. Un barbus bricole un beau fatbike. Tout passe avec ca nous dit il. En fait, le barbu c’est Marco,le diablotin de la pub de la rando !
Le bbq est bien arrosé avec... la binouse! Réveil de sieste sous un ciel d'orage. Il est 16h passé.  Il commence a tomber des cordes, et ça va durer jusqu'à quasi 19h.
On retrouve JP et le reste de la troupe. Le concert est annulé à cause du mauvais temps. On mange notre repas creusois les pieds dans l'eau, puis tout le monde au lit. On laisse partir la rando nocturne sans nous.
Dimanche réveil sous un ciel gris, mais les nuages commencent à se dissiper. Slc vtt se rassemble sous l'arche du départ.
Petit briefing du staff: première partie du circuit c'est du vtt tranquille, seconde partie physique, la boucle finale du 70 engagée.
Le top départ est donné,et  la cohorte de vttistes par gentiment derrière le quad du staff. Compte tenu des infos, je pars doucement pour arriver pas trop cassé sur la dernière partie. Le gros de la troupe SLC file devant.
Je reste avec Oliv et Steph. Philou et Max nous laisse filé car ils font le 50. Le terrain a bien changé, détrempé, mais correct.  Le soleil pointe le bout de son nez.
Ca débute fort! Hervé nous fait un OTB magistral juste devant moi! Dommage la GoPro est off!
Les traceurs ont bien exploité la pente. Nous grimpons des côtes interminables.
Les ennuies commence, Oliv a des problèmes avec sa commande de selle télescopique. Sa commande ne tient plus.
Le paysage est vraiment  identique à la Granit.
Nous arrivons au parc des loups de Chabriere. Le gros de la troupe se rassemble. Steph me dit qu'Oliv,  qui était juste derrière moi, a fait un otb assez méchant. Je ne m'en suis pas aperçu. Il a le menton ouvert, et sa saigne pas mal. Petite séance de soins pour le menton, et de mécanique pour la commande de selle. Puis visite des loups. L'entrée du parc est gratuite!
Nous perdons pas mal de temps sur ce ravito. Tout le monde est déjà reparti depuis un moment.
La première descente est un peu engagée et technico génial, c'est un lacet en devers avec des virages relevés.
On rejoind Steph, puis Mary.
Le terrain est varié: chemin forestier, chemin a vaches, parfois ruissellant, des singles taillés dans la pampa. De longue montée physique, et de belles descentes qui donnent des ailes à mon Spectral. Les genets sont en  fleurs, formant des couloirs d'un beau jaune soleil.
Au belvédère courte pause pour admirer le paysage.  On a pas vu le photographe. Au loin, des nuages menaçants avec des grains.
Mary et Steph décrochent. On essaie de garder un petit 11km/h de moyenne avec Oliv. Il  commence a pleuvoir. Et le terrain se dégrade. Petite escale rapide au ravito N°3. Nos maillots sont plus qu'humide, et il fait frisquet dans les descentes.
Le retour au ravito des loups est un bourbier, il tombe des hallebardes par moment. Oliv retrouve le rocher qu'il a embrassé un peu plus tôt.
Au dernier ravito le staff nous annonce qu'il ferme la boucle du 70. Et nous demande de rentrer sur le retour du 22. Il n’est que 14h40, et il nous reste 1h30  avant l’arrivée.
Motif : libérer les bénévoles pas trop tard. Je suis un peu contrarié, car je me suis économisé pour cette dernière portion annoncée difficile. Donc, j’ai encore du jus plein les jambes !
Pourtant, il n’y avait pas de porte horaire sur cette rando, et une arrivée vers 16h30 sur ce type de rando-raid reste raisonnable compte tenu de la difficulté du parcours.
On se plie à la décision du staff, et nous rentrons sur le retour du 22.
On retrouve Richard qui commence à être HS, et décide de rentrer avec nous.
Le terrain est devenu ultra glissant sur les parties en tourbe, et c'est casse-gueule.
Nous passons la ligne d’arrivée à 15h35 avec 63 km et 2165m de D+ au compteur pour  Oliv et moi OliVTTiste.
On retrouve toute la troupe devant un plateau repas plus honorable que le repas creusois.
Mais pas le temps de palabrer, on doit rentrer sur St Michel. Mais avant il faut nettoyer le VTT, le VTTiste, le gîte, et remplir la voiture avec tout ça avec une petite binouse de consolation dans le ventre.
Sur le retour, Ludo nous fait une petite pause bricolage sous un déluge, la carter sous moteur de sa voiture s’est cassé.
Malgré les conditions MTO, la fine équipe s’est régalée ! Donc à refaire !

Le 19/20 septembre 2015: l'Ultra Raid de le Meije - 70km / D+ 3000m - 50km / D+ 2500m  

Depuis que je côtoie la team KHS, mes roues se sont agrandies, mes cuisseaux ont grossi, et mes aspirations VTTistes se sont élargies.
Le all mountain, c'est ce que je préfère, et l'Ultra Raid de la Meije (URdlM), un must dans ce domaine. Alors 2015 sera sous le signe de l'URdlM!
On ne se lance pas sur ce genre de sortie sans une bonne préparation. Pour ce faire, je me suis mis, moi et mes potos d'SLC VTT un bon programme: le Paris-Roubaix VTT, le Raid du fromage mou, les Cadoles; ainsi que: la Sapignière de Saulieu, des randos dans l'Hérault, des ultras raids persos à domicile. Mais le début d'année se gâte, sur une rando de l'Hérault en avril, je me vautre, et plie le cadre de mon spectral. Grace au crash remplacement de Canyon, je recevrai un cadre neuf 1 mois plus tard. En attendant, je n'ai que mon bon vieux RockRider 520 de 20 ans d’âge tout rigide pour m'entrainer, et le Paris Roubaix en fera les frais!
Mon spectral retrouvé, après quelques déboires mécaniques de transmission, la bête est prête pour le challenge.
Côté équipement, il y un minimum imposé par le règlement de l'URdlM. Ma grosse question est: mais comment s'habiller sur ce type de sortie?
La météo est changeante, Je vais transpirer grave, il va faire froid le matin, voir geler en altitude (nous devons monter à 2642m), si le soleil cogne, il va faire très chaud; et il n'est pas impossible qu'il pleuve à en juger les prévisions météociel. Et il faut voyager léger. Sur les bons conseils de JP, et de notre expert en ultra raid David, se sera le mode oignon pelable 3 couches pour le haut (textile tech aérofit de décathelon, un maillot Noiret SLC VTT, un très très bon coupe-vent GoreBike Windstopper), et jambières pour le bas avec cuissard court. Pour les chaussures, j'emporte 2 paires: mes classiques Shimano, mes Artic Northwave, et je verrai sur place.
Pour accéder à la vallée de La Grave, je suis obligé de passer par Modane et le col du Galibier, car le tunnel de Chambon est fermé. Cela me permet de faire un peu de repérage.
Je logerai à l'hôtel Faranchin à Villar d'Arène (très correcte, nous aurons un ptit dej samedi matin à partir de 4h), situé à côté du départ samedi.
J'arrive à La Grave vendredi. Le retrait des plaques se fait après contrôle et validation du contenu obligatoire du sac. Mr Routens (The Directeur) nous fait un briefing: ça s'annonce bien côté ciel, mais gelé en altitude avec un iso 0° vers 2000m.
J'installe la plaque sur ma monture, je colle le profil du Raid sur le cadre, je règle mon réveil pour 4h30, et au lit.

Nous sommes samedi, il est bientôt 6h, je suis sur la ligne de départ tous feux allumés (il fait nuit, et froid), et devant... les Elites qui partent en tête.

5,4,3,2,1…Le départ est donné. Altitude 1640m.
Je me faufile entre les VTTistes dans le village, puis le 1er sentier à 4x4. Ca monte gentiment, mais pas pour longtemps. Arrivé au lieu dit ‘’Le pied du col ‘’ c’est le mur. Le souffle est court, l’altitude se fait déjà sentir. L’entrée en matière est brutale. Dans la nuit, les frontales dessinentt une belle guirlande lumineuse sur la pente. Ca grimpe à entre 15 et 25%, et ça va durer 1 bon kilomètre. Je mets le pied à terre, comme la plus part des concurrents jusqu’à la D1091.
Le single qui nous mène jusqu’au Col du Lautaret est plus doux, le ciel commence à s’éclaircir. Pause photos au col pour admirer le lever du jour sur la Meije, altitude 2057m.
Mais il ne faut pas trainer, la barrière horaire au Galibier (2679m) est à 9h30 et il est déjà 7h. Avant d’attaquer son ascension, ça redescend sur 200m de D-. Il fait 0°C, mais je n’ai pas froid aux mains; ni aux pieds. J’ai mis mes gants hiver Shimano, et mes chaussures Artic Northwave.
Le sentier qui monte vers le Galibier est de type 4x4 avec une pente moyenne de 11%. Je trouve mon rythme, Je grimpe sans difficulté. Petite pause photos/vidéo à mi-pente. On s’arrêterait tous les cents mètres pour prendre des photos tellement c’est beau ! Il est 8h15 quand je passe le monument Henri Desgranges à 2550m. 2 petits coups de cul me déposent au pied du raidard final de l’ascension. Mr Routens pointe notre passage. Mon spectral est chaussé de Nobby Nic Snake skin 29x2.25, le grippe est excellent. Ce raidard final est limite escalade avec une pente de 35 à 45%. Mon bestiau sur le dos, je suis la cohorte de VTTistes.
Arrivée au sommet, la vue est splendide, nous sommes au-dessus de la couche nuageuse. Il est 8h30, j’ai 1h d’avance sur la porte horaire. Séance photos, et je me débarrasse de mon équipement lumineux au ravito, ça fera moins de poids à porter. En effet, nous avons la possibilité de laisser un sac avec notre numéro de plaque qui nous sera restitué à l’arrivée. Le ravito est bien fourni, il y a même du thé bien chaud. De nombreux VTTistes ont les mains et les pieds gelés. Ma veste GoreBike super légère me tient bien au chaud.

La descente du col Galibier jusqu'au restaurant "Côté Savoie" 100m plus bas, c'est chaud bouillant...Heu...plutôt raide, étroite, en dévers, et verglacée. Devant moi, ça se vautre les uns derrière les autres, que se soit sur le vélo ou à pieds. Je choisi le mode pédestre. A 20m au dessus de moi, un VTTiste décroche un rocher de la taille d'une boule de bowling qui vient finir sa course dans mon mollet. Petite douleur sur le moment, j'en serai quitte avec un petit hématome. Passé le resto, la descente est un vrai plaisir, le single ondule dans la combe de Mortavielle.
Sur le secteur de la Charmette : Ambiance jurassique, mais pas de T Rex à l'horizon. Je suis à 1760m d'altitude. Maintenant il va falloir remonter jusqu’au col de la Ponsonnière à 2613m!

J’ai une petite baisse de régime sur la montée au plan Lachat. De plus, ça monte fort sur un kilomètre avec un passage à 28%. Ce sera du portage pour moi, comme la plus part des vttistes. Le single est entrecoupé de blocs rocheux qui obligent à mettre le pied à terre régulièrement.
Nous traversons la D902 sous le pont qui franchi la Valloirette. Nous sommes sur le versant nuageux de l’effet de foehn du massif de Grand Galibier.
Un chemin type 4x4 nous conduit aux Mottets, lieu de Ravito N°2. Très bien fourni mis à part l’eau. Le jerrican est rempli avec l’eau de source locale, et son débit n’est pas suffisant pour fournir le débit demandé pour cette flopée de cyclistes. Il faut donc attendre son tour pour siroter. Du ravito je vois les lacets qui montent au col des Rochilles. Et tout en haut des fourmis qui se baladent sur des VTTs. Bon, bientôt se sera moi la fourmi !
Ca va mieux, et l’ascension se fait tranquillement avec du 10% en moyenne. J’arrive à franchir le dernier coup de cul à 20% qui termine la montée de ce col à 2496m. Superbe vue sur les lacs Rond et du Grand Ban, séance photos/vidéo. Je discute avec Julien, un VTTiste de Lyon qui a le même rythme de progression.
Je sèche sur le 18% qui mène au Col des Cerces.
La… messieurs et mesdames c’est THE PANORAMIQUE. Vision dantesque sur ce lac de Cerces blotti au creux de la montagne. Un single un peu technique nous descend sur sa rive, puis c’est la grimpette vers le col de la Ponsonnière.
Ça commence gentiment. Le single serpente entre les rochers, puis sur le dernier km ça se corse. Je fini à pieds. Altitude 2613m.
Au col, j’en prend plein les mirettes tellement c’est beau, d’un côté le lac des Cerces, de l’autre le massif des écrins enneigé, avec du soleil s’il vous plaît ! Ca souffle fort par contre, et j’apprécie mon coupe-vent GoreBike WindStopper. Pub! Vidéo. Bon, comme un blaireau qui se respecte, j’ai oublié mon support de GoPro. Du coup, je suis obligé de m’arrêter pour filmer.

Devant, une magnifique descente s’offre à mes yeux : C’est la descente vers l’Alpe de Lauzet.

Le single sillonne la prairie alpestre avec des passages techniques dans les rochers où je pose parfois le pied quand c'est chaud. En contre bas à droite le beau Grand Lac. La partie entre le Clot des Vaches et les Aiguillettes de Lauzet est superbe, technique, raid, avec un long passage à -20%. C’est probablement un éboulement rocheux des Aiguillettes. Tout peut se faire sur le vélo, mais ça bouchonne sur les parties les plus hards. La descente se termine sur un schuss jusqu’au ravito N°3.

Le cadre est magnifique.

Ravito toujours aussi bien fourni. Pas de souci d’eau ici.
J’enchaine sur un superbe single à flan de montage qui contourne la Roche Robert, et nous envoie en direction du col du Lautaret. Un petit passage est un peu impressionnant avec un apic. Je croise un VTTiste en difficulté qui a le vertige. Il y a des passages tech’s, avec du dévers, des pierriers, des racines. Je double quelques groupes de VTTistes en difficultés. Ce single se termine par une petite descente dans la vallée à travers les bois, sur un terrain type Granit’Montana : sapin, tourbe. Dans la vallée, le circuit prend un sentier 4x4 qui nous remonte au col de Lautaret. Je papote avec un marseillais. Un morceau à 18% aura raison de moi, la fatigue commence à se faire sentir. J’aurai raison du 18% suivant qui donne sur le col grâce aux applaudissements d’un petit comité d’accueil.

Le ravito N°4 est très bien fourni avec des spécialités locales dont j’ai oublié le nom, désolé ! La porte horaire au col a été décalée à 16h30. J’ai quasi 2h d’avance dessus.
Je reprends en sens inverse la trace de ce matin qui mène à Villar-d’Arène. Je lâche les freins du Spectral ! La descente est entrecoupée de passages sous la route. En effet, sous traversons les routes par-dessous, à travers des boyaux d’écoulement des cours d’eau, parfois sur des échelles de bois faites maisons.

Retour au Pied du Col, et début de la dernière ascension. J’ai environ 2500m de D+ cumulé.
La montée jusqu’au Chazelet se fait sur du bitume. J’arrive encore à doubler quelques concurrents. Malgré la fatigue, il me reste encore du jus dans les gambettes. Mais pas assez pour gravir les derniers coups de cul à 18% encadrant le Lac du Pontet.
Je contourne la Crète du Puit Golèfre sur un single ondulant à flan de montage, et dominant le village de Villar. Un nuage menaçant nous cache le soleil. Passé la crête, la trace descend sur le Hameau de Valfroide, et c’est … que….du….plai…..sir ! La trace ondule sur des courbes super sexy !
Petit bout de route à fond les ballons jusqu’à Ventelon, et de nouveau LE …PANARD ! Un single en S qui nous pose à La Grave. Ca ondule, ça s’enchaîne, mon Spectral joue avec les courbes le bougre !
Il commence à pleuvoir.
Aller ! Rien que pour le plaisir, et parce que j’ai encore du jus, je me permets une arrivée sur un sprint !

Mr Routens au micro annonce : Olivier Picard d’SLC VTT de St Michel sur Orge finisher en 10 heures 17minutes et 3 secondes !

Yessss !

A l’arrivée, petit nettoyage au jet de ma monture, puis repas bien mérité distribué par l’organisation. Un parking VTT est prévu, le temps de rejoindre Villar avec la navette pour aller chercher ma voiture. Oui, la navette ne remonte pas les VTTs, et il y 200m de D+ entre la Grave et Villar d’Arène. Je vais garder mes forces pour demain !

Ce matin réveil à 7h30, petit dej, et direction La Grave en voiture pour un départ à 9h. Le parebrise de la voiture est gelé.
Ça va mieux ce matin. Hier soir j'ai eu une quinte de toux productive. Dans un premier temps ça m’a fait un peu peur. J'ai pensé à un œdème pulmonaire. Mais je crachais des trucs pas très propres, mais pas sanglants. La semaine précédente, j'avais poncé du plâtre dans ma cuisine, ce décrassage pulmonaire du faire son effet. Avec cet aléa je me suis endormi vers 3h du mat.

Bref, avant de m'installer sur la ligne de départ, petit coup d'œil sur le classement d'hier affiché sur la porte de la salle des fêtes: je suis 128eme / 189 finishers.
9h, c'est parti mon kiki!
Malgré le peu de sommeil, je suis bien, je n'ai pas mal aux jambes.
On attaque d'emblée dans du dur dans le village, mais je monte sur mon destrier... enfin pas pour longtemps. Pour gagner les Terrasses, il faut manger un petit kilomètre de sentier incliné entre 20 à quasi 30%. Ceux qui grimpent en vtt se comptent sur les doigts d'une main. Pause débâchage, et photo au village.
Passé la D33, la pente s’adoucie. Je suis sur un sentier type 4x4 qui mène à la Combe de Martignare. Au bout du sentier, c’est du chemin à vache. Le paysage est grandiose. Les sommets sont saupoudrés de blanc, il a dû neiger cette nuit. Aujourd’hui c’est tempête de ciel bleu azur, et il commence à faire très chaud. Je suis équipé comme hier, avec mes Actic aux pieds.
Je franchi le torrent de Martignare, et empreinte l’un des nombreux chemins fabriqués par les papates des bovidés, et qui contourne le Coin Pierre. Je retrouve au Rivet du Milieu un chemin à 4x4. Il serpente gentiment dans le vallon jusqu’aux chalets de la Buffe ou est positionné le Ravito N°1.
Il y a du monde, et il est difficile d’approcher les victuailles. Il faut vraiment chaud, j’en profite pour ôter mes jambières.
Nous sommes au fond du vallon, et j’essaie de repèrer le sentier qui grimpe au prochain col.
Ca s’annonce corsé, beaucoup de VTTistes à pieds sur le flanc de cette ascension du Serret. Ce sera la partie la plus difficile de ce weekend. Après la Baraque de la Buffe, je vais porter mon spectral sur 400m de D+ et 1.5 km de distance. Le mal de dos se fait sentir.
De ce côté, c'est du moutons, et je vais traverser un joli troupeau avec quelques biquettes.
Sur la crête à 2400m d’altitude, pointage du passage, et séance photos. La section suivante va être l’extase totale !

Le sentier file à travers la prairie alpestre. J’ai l’impression d’être seule au monde. Nouveau pointage au Col St Georges. Nous sommes entourés de sommets. Je demande au pointeur de me décrire ce que je vois : là, c’est l’Alpe d’Huez ;par-là, les Deux Alpes ;et là, le massif de la Meije…. Wouaahhh !
Et pour couronner le tout, messieurs et mesdames, la descente sur Besse va être un vrai festival !
Mon Spectral ne tient plus en place, il va virevolter, bondir, tracer sur plus de 700m de négatif. L’animal est dans son élément. Et son élément c'est la montagne ! Ici on n’appelle pas ça du Vélo Tout Terrain (VTT), mais du Vélo De Montagne (VDM) !
A Besse, ravito N°2. Et là, étrange, il ni à plus grand monde. Bizarre ? Nous avons droit à de la charcotte locale, et du pain du patelin. Manque plus qu’un p’tit coup de rouge. Mais faut quand même pas rêver !
Un concurrent demande à nos hôtes : voit-on la montée d’ici ? Oui, disent-ils, c’est tout là-haut ! Heu… je ne vois même pas le sentier tellement c’est petit ?!
Il faut remonter au Col St Georges. La grimpette va être longue, très longue, très très longue. 10 km en fait, et 1h30 d’ascension. Heureusement que c’est un beau sentier à 4x4. J’ai mal au cul, j’ai mal au dos. Je fais des pauses pour retrouver un peu de sensibilité de l’arrière train. Les lacets sont flanqués de quelques vttistes en souffrances, et il fait très chaud.
Après le Col, une petite portion descendante nous conduit sur le ravito N°3 qui est le bienvenu. J’ai super soif. Et je n’ai qu’une demi-heure d’avance sur la dernière porte horaire qui est un peu plus loin au Col du Souchet . Le pointeur me rassure. Elle est à 15 minutes d’ici.
En effet, je passe la porte avec 15 minutes d’avance. Yeess !
JP m’avait dit : Ne lâche rien. Banzai ! Alors j’ai rien lâché !
Le pointeur me propose de me prendre en photo avec mon portable. Super sympa !
La trace fait une boucle sur le superbe Plateau d’Emparis avec son Lac Noir, et son Lac Lérie. Mais je suis bien entamé, et je ne profite pas du paysage à sa juste valeur.
Il y a des passages en descente dans la rocaille que je passe facilement avec mon animal. Mais, je vais me vautrer bêtement sur le single. Rien de méchant heureusement. La fatigue est bien là. J’ai un bon coup de mou.
Retour au col du Souchet.
La partie jusqu’au Serré Bernard est un single étroit à flanc de montagne dans la prairie alpestre. De premier abord, il a l’air tranquille, mais la fatigue aidant, j’ai eu un peu de mal à le gérer. Tout comme la descente sur village du Chazelet. Elle est piégeante car très caillouteuse. Mes avant-bras commencent à tétaniser. Le haut du corps est très sollicité sur ce genre d’exercice. De plus, je joue la prudence. Il faut arriver, et arriver entier.
Je suis un vttiste qui n’en peut plus, il a les mollets en vrac.
Au Chazelet, la pointeuse me dit : ça descend un peu technique, puis c’est l’arrivée. En effet, la descente via Notre Dame de Bon Repos est hard, la plus hard de ces 2 jours je dirais. Voir même dangereuse avec un bon apic. Il y a même les pompiers au pied de la chapelle ! Pas très rassurant tout ça ! Des S avec du -20, -30% dans la caillasse. Ce sera à pied pour moi.
Un groupe de VTTistes d’un Club du Sud Ouest m’a rejoint.
Nous traversons la D1091 pour un dernier run. Je prends du badin pour attaquer la montée finale. Mais j’arrive au pied d’un escalier qui montent au chalet du téléphérique de la Grave. Dernier portage.
Puis, je remonte sur ma monture, bloc tous les amortos, et c’est parti pour le sprint du finisher ! Banzai !

Voilà ! Ca c’est fait !

Je me jette sur le repas distribué pas l’organisation. J’ai super faim. Il est 17h !
Le soir à l’hôtel, j’ai pas faim. Nouvel épisode pulmonaire, mais beaucoup moins productif. J’ai des images plein la tête qui m’empêchent de trouver le sommeil. Je m’endors vers 4h du mat.
Classement du dimanche 117ème / 138 finishers en 7h 59mn 36sec

Au général 98ème / 123 Finishers en 18h 16mn 39sec

Le 17 mai 2015: Paris - Roubaix VTT. 121km - D+ 420m - Moyenne 25km/h 

Philippe nous parle de ce raid depuis plus d'un an, mais le Paris Roubaix VTT n'a lieu que tout les deux ans. Il faudra attendre cette année pour le réaliser. Rendez vous pris pour le 17 mai. Ludo, et Richard par l'odeur alléchée nous tinmes à peu près ce langage: nous serons de la partie!
Inscriptions faites, hôtel réservé, nous voilà en route avec deux voitures. Le tracé part de Wallers Arenberg et se termine sur le vélodrome de Roubaix. Nous déposons les vtts à l'hôtel, puis nous partons à Roubaix pour laisser une des voitures pour la liaison, manger un bon plat local, et boire une bonne pinte ambrée.
La nuit au F1 est un peu agitée pour tout le monde. Les voisins sont très bruyants. Philippe a du mal a trouver le sommeil.
Le réveil sonne a 5h30. Une pensée pour les couettards du Club! Le petit dej avalé, direction Wallers Arenberg. Le départ se fait dans les locaux de l'ancien puit minier d'Arenberg. Tout y est: les batiments en briques rouges, le chevalement, le cavalier, les rails...
Il est 7h20 quant nous quittons Arenberg. Nous commençons par une des secteurs mythiques du PR: la trouée D'Arenberg. C'est un chemin pavé a la romaine bordé d'arbres majestueux. A la première bifurcation nous perdons Phil. Pour cause, nous avons pris la mauvaise direction. Un coup de fil, et nous le retrouvons au pont traversant la Grande Trétoire. Pour remplir le contrat, nous avons une butée. Ludo doit être à Roissy pour 18h30. Il y a 125km annoncé! Va pas falloir musarder! Je commence à donner un peu de rythme. Les premiers secteurs pavés s'enchainent: ça tabasse un peu.
Le premier ravito arrive très vite. Nous sommes à Marchiennes. Pourtant nous avons déjà parcouru 25km. Bon... C'est qu'on doit bien rouler alors! Le ravito est bien fourni, comme tous les suivants. Une petite boisson, quelques biscuits, je suis encore sur le digestion du petit dej, et c'est reparti. Richard commence à décrocher du rythme imposé, son excès d'entrainement lui coutera cher. Les secteurs pavés ne sont pas tous identiques. Il y en a des convexes, des bien réguliers, mais le plus souvent ils sont agencés a la gallo-romaine avec l'usure du temps et des prédécesseurs sur leurs petites reines. Les bordures en terre damée sont les bienvenues. Nous passons le premier et seul passage technique.... enfin juste une bobosse de quelques mètres au pied du pylone de Martinval km 60. C'est la débandade. Bouchon et pieds a terre pour pas grand chose. Le plat pays qui est le mien tin tin tin....!
Le deuxième ravito se fait un peu désiré. Normal, au compteur km 65. Nous sommes à Attiches. Nous faisons un belle pose, et attendons le vélo balai: Richard! C'est pas moi qui l'ai dit monsieur! Nous goûtons à l'élixir du jour: Etixx . BEUUURRKKK! Bon... faut continuer.... Nous avons un avion qui n'attendra pas Ludo. Le mode turbo enclenché sur mon rockrider 520 millésime 1992, nous avalons les kilomètres. Seul un petit groupe de vttistes nous font la pige. Le paysage verdoyant est magnifique. La température idéale, et peu de vent, un beau soleil: Le must quoi! Nous passons dans de très beaux villages aux maisons basses en briques rouges. Il y a un petit air de cottage anglais. Phil commence à ramer. Mauvaise nuit probablement. Phil décroche. Un monument du vrai PR tombe à pic pour rassembler les troupes. Petite séance photos. Nous repartons en mode route. Roues dans roues, les relais s'enchainent, le compteur s'affole. Nous passons, dépassons moultes vélocipèdeVTTistes, et il y a du monde. Mais le rythme est soutenu. Les coups d'accélérateur ont raison de Richard, puis de Philippe.
Bouvine, dernier ravito, nous acceuille avec une bonne odeur de merguez grillées. Petite pose histoire de faire le niveau de carburant et se préparer pour la dernière bataille. Richard est parti devant histoire de prendre un peu d'avance. Je lance ma scie circulaire et ses 42 dents pour couper les derniers pavés qui nous séparent de Roubaix. Petite émotion devant le passage du carrefour de l'arbre. Je me surprend à rester dans la roue de Ludo. J'ai vraiment la frite aujourd'hui. Nous continuons à travailler les relais tout les deux. Une erreur de parcours de Richard fait que nous ne le verrons qu'à Roubaix. Phil a décroché, et joue au touriste avec son appareil photos.
Il est 13h05. Nous arrivons à Roubaix, et son mythique vélodrome. Tour de piste royal, mais petite peur sur le premier virage relevé. Pourtant on y va plein pot avec Ludo, mais c'est vraiment très relevé, j'ai peur que mon pneu avant ripe, alors je me laisse descendre. De suite je prends de la vitesse, et je comprends maintenant pourquoi le position en haut du virage est stratégique dans les compètes. Ludo m'en fait une démonstration sur le suivant. Phil arrive cinq minutes plus tard, suivit de Richard avec plus 12 minutes. Cette arrivée au vélodrome... C'EST TROP TOP!
Phil est un peu cramé, et Richard a les avants bras en compote.
Nous retirons notre beau teeshirt du PR, savourons le sandwich, et sur une bonne Ch'ti ambrée. Après une douche....collective de chez collective, retour à Arenberg pour récupérer la voiture de Ludo. Direction Roissy pour Ludo. Retour au bercail pour le reste de l'équipe.
Au total 121km en 5h45 à une moyenne sans pause de 25km/h.
Merci à Richard pour la trace GPS, à Phil pour les photos, et à Ludo pour le travail d'équipe.

Le 29 avril 2015: Raid sur le Mont St Badille & St Guilhem le Desert 

L'année dernière, je me suis vraiment régalé sur cette partie de l'Hérault, malgré les multiples crevaisons, et un finish sur la jante.
Les conseils de Markitos et de Pedalator me permettent de plannifier une belle trace: Montée du mont St Baudille par la face Sud, et la descente vers St Gilhem par le Cirque de l'Infernet.
Vu le terrain agressif j'opte pour des pneus Continental Mountain King II 29x2.2 Performance tubeless. Le sac à dos est bien rempli pour un raid à la journée, nourriture, 3litres de boisson, de quoi réparer, de quoi se soigner, et de quoi filmer. Le Spectral 7.9 n'étant pas un VTT léger de base, avec le poids total du pilote en plus, je me facilite la vie pour les ascensions avec un pignon de 42 dents d'A2Z.
Je pars de St Jean de Fos par une belle journée, la plus belle de la semaine. Je me gare sur le parking au centre du village.
Je prends la direction de la longue, mais tranquille, montée à la Croix de Fer sur le GTH34 (Grande Tranversée de l'Hérault) avec 450m de D+. Ca redescend plein pot sur un large sentier qui me dépose au pied du Mt St Baudille. Un petit bout de route me conduit à La Fond du Griffe, et au début du single qui mène au sommet.
La montée est quasi faisable sans poser le pied avec la connaissance du terrain, sauf une belle marche dans un des S, et ce, jusqu'à la dernière partie rocailleuse du sommet (cf carte). Je poserai le pied plusieurs fois, les quelques marches se passent gentiment avec mon spectral, un petite levée de roue, un coup de cul, et le tour est joué. Au sommet, pause casse-croute et photos.
La descente vers le début du plateau de Larzac est physique, sur un sentier à -20% dans de la rocaille. Mais mon destrier ne bronche pas. Je suis sur le GR653 ou tour du Larzac Méridionnal. Le GR ondule dans une belle végétation de pin et de sable. De belles racines tapissent le sentier. Je prends le GR7 au niveau du Jouquet. Le ciel se couvre un peu. Arrivé à la bergerie de Tédena, je m'aperçois que j'ai perdu ma Gopro. Grosse inquiétude, et moral en berne. Je fait demi-tour, et la retrouve 7km plus loin au pied du Mt St Baudille. Ouf! Ce désagrément me fera faire 14km en sus, et prendre un retard d'une heure sur la boucle. Mais il m'a permis de voir furtivement une belle biche.
Entre la Bergerie et La Vacquerie et St Martin de Castrie, c'est un très beau run en descente. Ça descend fort entre les résineux sur ce single. Le Spectral prend des ailes, et commence à faire des bonds. Une vrai gazelle! Le GR7 prend un grand bout de route. Je le quitte arrivé sur la D25. Un bout de sentier me mène au Bos Gros. Ca monte fort avec de grands morceaux entre 15 et 20%.
Dans la descente, je laisse filer mon pursang, mais le pneu arrière ne résiste pas. Première crevaison. Pneu coupé sur le flanc. Je rejoins le GR74. Une belle grimpette de 10% me conduit au Mas Vieu, début d'une superbe descente vers Pegairolles de Bègues. Il y a un tronçon de lacet physique à franchir avec du -20% et plus . La vue sur le village est magnifique, le soleil est revenu. Je pince la chambre à l'arrière. Grrrr!
Au village, je cherche le départ du GR que je ne trouve pas. J'en suis quitte pour faire cette longue grimpette sur le bitume jusqu'au Mas Aubert.
Au col, je devais faire une oreille, et remonter au Mt St Baudille par le GR du Tour du Larzac, mais j'ai pris trop de retard. Je passe le plan Lacan, pour arriver dans ma partie favorite: La Foret Domaniale de St Guilhem le Dessert, et surtout, le single entre le Roc de la Jarre et le GR74. Sa tournicote dans un tunnel de végétation, par endroit, des trouées montrent les gorges de l'Hérault, le Mt St Baudille.
J'enchaine sur un large sentier forestier qui contourne le Roc de la Candelle, et qui me conduit sur le single du Cirque de l'Infernet . La descente vers le pont Paulier, et toute la descente du GR653 vers St Guilhem sont des passages inoubliables (cf la vidéo). J'aimerais lacher les freins et libèrer ma gazelle, mais mon pneu arrière ne résisterait pas sur ce terrain très rocailleur. Je quitte St Guilhem pour rejoindre St Jean de Fos par la route.
J'ai du jus plein les jambes, et j'attaque le retour en danseuse. Et là, en un centième de seconde, je me retrouve à terre encastré dans une borne en pierre sur le bas coté. Une damme qui à tout vu me dit que j'ai glissé sur une grosse pierre, pierre que je n'avais pas vu. Résultat: le cadre du Spectral enfoncé, une attache de chaussure cassée, la vitre du GPS cassée, le cuissard troué, et la couenne d'OliVTTiste sur le bitume. Je rentre un peu sonné à la voiture. Je viens de passer la journée dans la caillasse, et je m'étale sur le bitume...Grrrr! Il est un peu agacé le garçon!
Au total: 84km 2342m de D+, un bilan réparation en perspective, mais une très très belle rando à refaire avec un pneu arrière encore plus résistant. Voilà! Pour moi, le VTT... C'EST TOUT ÇA!... Sauf la gamelle bien entendu!

Le 28 avril 2015: Balade sur cette belle Gardiole 

J'attendais depuis longtemps mes vacances dans l'Hérault pour tester mon spectral en condition allmoutain.
Il a plu depuis plusieurs jours , mais je trouve un terrain bien sec malgré tout.
La gardiole est un petit massif qui ne paie pas de mine de la D162, pourtant il y a de quoi se faire plaisir.
Une belle vue des crêtes sur la côte et l'arrière pays, des singles de rêve, des pentes engagées.... tout ce qu'il faut pour mon destrier.
Mais aujourd'hui il y a un vent a equeuter les cerises, 80 km/h annoncé. Je grimpe les pentes sans peine, il suffit de faire spinnaher avec mon beau corps d'athlète, mais je dois pédaler comme un fou pour les descentes.
Je me suis régalé sur la grimpette de la combe de l'arbousier.
Sur la descente du Pioch Camille, le passage du raidard s'est fait sans problème avec mon Spectral qui donne pleine confiance.
Sur la descente de ma chapelle St Bausille une rafale de vent latéral me projette dans les buissons. Retour à Villeneuve-les-Maguelone sous un beau soleil.
Petite balade de 41km et 979m de D+.

Le 21 septembre 2014 - St Michel -> Versailles ou La Louis XIV 

Après avoir fait plusieurs recos du tracé, je propose cette sortie à mon Club
Pas de pluie depuis 2 semaines, le terrain sera idéal. Mais la MTO est joueuse, et de la pluie est annoncée pour le matin. Philippe, Michel, Ludo, et Sébastien sont motivés malgré les quelques gouttes. Ludo nous présente son superbe Spark carbone 29 pouces tout neuf: belle bête typé XC. Nous partons de la piscine de St Michel vers 8h20.
La vallée de l'orge est balisée pour la Valdorgienne. Nous grimpons à travers Villiers / Orge pour rejoindre le tunnel piètons sous la N20. A Ballainvilliers Ludo crève sa chambre arrière. Nous redescendons vers les jolies sentiers de la vallée de l’Yvette que nous suivons jusqu’à Palaiseau. Comme chaque dimanche matin à cette heure là il n'y a quasiment personne. Nous arrivons tout même a gêner un abruti en voiture dans Palaiseau. Nous rejoignons la coulée verte à Massy.
Premier challenge pour monter dans le bois de Verrière. Un petit 20%. Nous filons sur le coteau sud de Verrière. C'est un très beau single qui ondule sur plusieurs km avec quelques petites descentes techniques. Dans l'une d'elle je me ramasse un clou de 10cm de long. Une fois ôté, le préventif ne fait pas son travail, pour cause le clou a coupé le fond de jante, j’en suis quitte pour un chambre. Nous traversons Bièvre sous une bonne averse. Nous prenons une belle et longue grimpette pour montée sur le plateau de Villacoublay. Le terrain commence à devenir un peu gras.
Nous continuons notre périple royal sur un très beau single sur les coteaux de Bièvre. Nous arrivons sur les coteaux de Jouy en Josas. De beaux challenges nous attendent avec une grimpette a 20% qui, avec la pluie, est devenue un peu glissante et plus technique, un petit raidillon a plus de 25% dans la rocaille, une côtelette qui frise les 20% qui nous mène au niveau de l’échangeur de Vélizy. Ce sera la partie la plus physique de la sortie. Le petit raidillon resta invaincu pour cette sortie. Dans une belle descente sans grosse difficulté, Sébastien nous fait peur avec un otb vol plané. Le garçon en est quitte pour une belle frayeur, quelques égratignures, un cintre désaxé, et une selle casée. Nous faisons une bonne pause histoire de le soigner, et de faire le tour du VTTiste. Nous traversons Jouy au niveau de la gare du RER, et continuons vers Buc. Dans la petite grimpette suivante Sébastien casse son attache rapide de chaine, et Ludo crève de nouveau. Le sort s'acharne sur nous ce dimanche! Plus de quoi réparer pour Ludo donc retour au bercail en RER de Jouy avec Seb.
Il reste quelques km pour atteindre notre objectif, nous décidons continuer pour remplir THE MISSION du jour "Le tour du grand canal du château de Versailles". Nous sommes maintenant sur le secteur de Buc. Jolie petite commune blottit dans un écrin de verdure. Dernière petite cote à 10%. Nous traversons l'A86, puis la ligne SNCF pour arriver à la pièce d’eau des Suisses.. Nous faisons une petite pose photos devant la statue de Louis XIV sur sa monture ‘’ VTT de l’époque’’. Arrivés au pied de la demeure de Louis le quatorzième, nous remplissons notre contrat avec le tour du grand canal. Pour fêter cette première Louis XIV officielle, nous nous permettons de boire une bonne bière en partageant mes dernières cartouches alimentaires.
Vu les conditions mto, plus de quoi réparer une crevaison, et plus de ravito, je décide de rentrer en RER avec Michel et Phiippe. RER que nous attendrons 1h tout de même. Au total une belle rando avec des conditions mto défavorable. Trop de problèmes mécaniques. Une bonne gamelle. Pas assez de nourriture pour ce genre de sortie pour certains. 56km 885m de D+ en 6h. Rando qui sera au programme pour la saison 2014-2015.

le 24 aout 2014 - Spectral en Raid XC marathon.

Un vrai régal ce vélo! Très confortable. Après 120km, j'avais à peine mal aux fesses, et les épaules nickel. Pour cette sortie, j"ai mis 2,2 bars dans les pneus, et j'ai gardé la même pression dans la suspension.
Il se relance bien malgré son poids. Dans les descentes rocailleuses ça passe tout seul. J'ai freiné par manque de visibilité, du monde peu venir en face, et à cause de la végétation trop agressive. Il devient très joueur dans les singles, et je me suis vraiment fait plaisir sur les coteaux du bois de Verrière. Je pensais couper le cintre, mais avec le temps, je me rends compte que sa taille est un gage de maniabilité.
Au bout de 105km, j'ai grimpé assez facilement les quelques côtes test sur les coteaux de l'autodrome de Monthery. J'ai fini cette balade sans être sur la réserve. Ce Spectral m'aurait permis de faire plus long.

le 22 aout 2014 - Spectral modifié.

Avec ce changement de pneus, la bête est beaucoup facile à emmener. Et encore plus confortable en tubeless. Pression des pneus 2 bars.
Le pignon de 40 dents me donne plus d'aisance dans les côtes. J'ai même pu franchir une grimpette sur laquelle je sèchais sur une marche avec mon Trance X.
Ce qui me frappe également sur ce VTT, c'est la capacité de pouvoir changer de direction à l'arrêt, même avec des pneus moins larges. Idéal dans les épingles à cheveux, ou les erreurs de trajectoire.

le 17 aout 2014 - Spectral à Fontainebleau.

Je me suis bien régalé sur cette rando. Le Spectral reste très joueur dans les singles. Malgré un volant inertiel plus important quand 26", j'arrive à le balancer très facilement d'un côté sur l'autre. La taille du cintre doit y être pour beaucoup. Cette taille de 74 est énorme, et il faut faire attention à ne pas se faire emporter par des ronces, branches, et autres lianes quand on se faufile dans la végétation.
Il reste assez vif, et il part facilement à la moindre accélération. Pourtant, je suis toujours avec mes pneus d'usine de 2.4 qui pèsent facile 1,7 kg la paire
Je n'ai pas de super cuisseaux, et le 22x36 est un peu short quand j'attaque des pentes à 20%. Il grimpe très bien même s'il y a des racines et margelles. Il est tout de même un peu lourd à emmener.
Je suis beaucoup plus confiant en descente. Surtout avec la Reverbe.
Suite à cette sortie, je lui est chaussé des Rocket Ron en 2.25 tubeless Snack Skin. Et je lui est mis un pignon de 40 dents de chez Hope, mais pour cela il faut lui changer la cassette, car la HG81 de Shimano a les pignons de 17 et 15 groupés avec les 3 pignons supérieurs. Je lui est mis une 771. Je n'ai pas eu besoin de changer la vis de tension du dérailleur.
Avec cette modif, j'ai fait maigrir la bête de 500gr.
C'est maintenant un Spectral AL 7.91

le 15 aout 2014 - Seconde sortie pour mon beau Spectral!

Mon beau Spectral!
Roi des forêts!
Que j'ai_me ta si_lhouet_te!
Désolé, c'est la mto qui me fait un décalage saisonnier. Aujourd'hui, le terrain est détrempé. Les pentes du rocher de Sault sont des vrais patinoires.
Pourtant, je suis toujours avec mes pneus d'origine. Je n'ai pas reçu mes ROROs. Dès que le pourcentage augmente, je fait du surplace!
J'ai avancé ma selle, et il ne cabre plus sur les rares raidillons praticables.
J'ai utilisé 120mm de débattement sur la fourche, et quasi la totalité sur l'amorto en position T. Je vais mettre 85 psi dans la fourche, et 170 psi dans l'amorto pour la prochaine rando.
J'ai laissé le dérailleur arrière en position on. La transmission est très silencieuse... enfin en début de balade, car avec la boue c'est la chorale avec les disques!
Les freins sont progressifs, le feinage est souple et super efficace, même dans la boue.
Sortie de 36km et 547m de D+.

le 7 aout 2014 - Essai de mon nouveau destrier: The Spectral AL 7.9 29" de chez Canyon.

J'ai commandé mon Spectral AL 7.9 29" mi-mars, je l'ai reçu fin juillet. Avec la patience tout fini par arriver.
La bête est bien emballée dans son carton. Il faut juste monter le guidon, la commande de la Reverbe, la tige de selle, la roue avant, les pédales, et règler les pressions des suspensions.
Il est TROP BEAU!
Avec des pédales Shimano XT, il fait 13,6 kg. Va falloir alléger l'animal. Pour la première sortie, je l'ai gardé en configuration usine mis à part les pédales et la selle que j'ai changées. Pression dans la fourche 75 psi - SAG 25%, 150 psi dans l'amorto - SAG 27%.
2,2 bar dans les pneus. C'est du Continental 2.4, surdimensionnés pour notre contré, en plus le terrain est très gras aujourd'hui. Ils sont montés en tube type, mais les valves sont fournis pour passer en tubeless .
Stéphane m'accompagne pour cette séance test. Première sensation, on est haut! Le VTT est rigide. Il a l'air joueur. On sent de suite le confort, je suis moins secoué qu'avec mon 26".
J'ai réglé la selle trop en arrière, il cabre un peu sur les raidillons. En descente, il donne confiance, la Reverbe y est pour beaucoup.
Le cintre de 74 est énorme (le Trance fait 62), mais permet d'être précis dans les trajectoires. Malgré le terrain gras et la grosse section des pneus, je trouve que le rendement en montée est très bon.
Je rentre de ma sortie un peu en compote. Faut dire que je suis debout depuis 5h du mat, que j'ai mangé qu'un petit sandwich à midi, et il est 20h passé. J'ai mal au c... Cette Tundra 2 de chez Fi'zi:k n'est pas adaptée à mes petites fesses. Petite pensée pour Bastien en Corse.
J'ai laissé le système CTD Fox en position T pour cette première sortie. Pour la prochaine sortie, je vais le passer en tubeless avec des Roro's 2.25 SnakeSkin, revoir les SAG's, et peut-être mettre un pignon de 40. Mais surtout changer la selle!
52km avec 660m de D+.

Préembule

Petites pécisions concernant mon point de vue sur la bête.
C'est mon 4ème VTTs, et mon premier 29". Je pars d'un Rockrider 520 tout rigide de 1992. Je suis passé ensuite par un Rockrider 9.1, puis le Trance X3 ugradé en 1.75.
Mon avis va surement ouvrir des portes déjà ouvertes, spécifiques au 29". C'est évident que pour vous donner un avis plus ciblé sur ma nouvelle monture, il me manque de l'expérience en 29".
Le comportement de l'animal dépend également des capacités physique et psychique de son dresseur.
J'adore le All-Mountain, mais dans ma contrée c'est plustôt XC et XC marathon.
Côté forme, je suis pas un athlète de haut niveau, mais je ne suis pas pourri non plus, et un 100 bornes en VTT ne me fait pas peur du tout (cf mes traces).
Il fallait que ce soit dit!

C'est parti vers l'infini et au-delà!

Le 22 juillet 2014 - Corse - Ste Trinité - St lucie de Porto Vecchio - Forêt de l'Ospédale - Mont Calva - Aiguilles de Bavella - Retour : 106km - 2275m de D+  

Rendez vous pris avec Bastien qui n'a pas de VTT pour l'instant. Je trouve un flyer au camping d'un loueur de vélo.
SMS de Bastien: Tu n'aurais pas par hasard: un casque? Si! Un sac à dos avec poche à eau? SI si! Une tenue du parfait VTTiste? Aussi! Des lunette? Également! Bastien passe me prendre en voiture pour aller chercher sa monture. Mais le loueur est introuvable à l'adresse indiquée. Pas d'affiche le signalant. Coup de fil pour confirmer l'adresse. Nous arrivons dans une impasse légèrement glauque. Grosse inquiétude sur à la qualité du matériel proposé! Les loueurs nous sortent des 29 pouces premier prix, mais quasi neuf, Petit tour de la machine; tout est fonctionnelle, elle n'est pas très adaptée à notre sortie, c'est très lourd, mais ça le fera bien. Mon Bastien équipé, nous nous donnons rdv le lendemain.
Je pars vers 6h00, nous nous sommes donnés rdv vers 6h30. Nous partons tôt pour profiter de la fraicheur matinale. Sur les premiers 500m de D+, Bastien sent que son mulet du jour va lui demander beaucoup de ressource. Ça se confirme dans les premières parties rocailleuses. Pour ménager le garçon nous allons shunter les raidillons dans les pierriers, et en lui prêtant mon Trance X sur quelques centaines de mètre de D+. Avec cet échange de monture, Bastien vient de se glisser dans la peau d'OliVTTiste. En photo de dos, difficile de ne pas se tromper.
Nous filons tranquillement sur ce beau sentier de l'Ospédale. Petite pause à la bergerie de Luviu. Le chien de berger vient dire bonjour, et pisser sur ma roue arrière. Pourtant, il a des centaines d'arbres au alentour! Bon?!
La veille, j'avais trouvé une trace sur openRunner qui évite un bout de route, et qui passe sur le Mont Calva. Sur place, c'est une séance portage, ce qui permet de reposer les petites fesses de Bastien. Arrivé au sommet, personne... Nous sommes seul au monde devant un panorama fantastique. Instant magique.
La descente du Mont Calva via la Bocca Calva est très sportive. C'est un chemin à chèvre, difficile parfois à le voir dans la rocaille et la végétation. Mais le paysage vaut à lui seul le détour: c'est un couloir entre deux barres rocheuses, tapissé d'herbe et de roches avec des pins brassés par le vent, paysage typiquement Corse.
Nous finissons par retomber sur un sentier carrossable. La suite grimpe gentiment. Nous sommes tout de même obligé de prendre un bout de route, car un des sentiers est envahi par la végétation. J'ai un petit coup de faim sur les derniers kilomètres avant le col. Pose courte pour recharger la machine à pédaler. Au Col, une forêt de fougères sous un couvert de pins nous accueille. Il y a une petite ambiance Fontainebleau. Sur un passage de racines, je griffe le flanc de mon RoRO Evo 2.25. Ce sera une crevaison lente pour mon Trance X, et une chambre à air dans mon RoRo.
Arrivé au col de Bavella, nous faisons une belle escale Pietra et sandwich au pâté Corse sur la terrasse du restaurant. Mais quelques gouttes de pluie nous oblige à finir notre dégustation à l'intérieur.
Un fois requinqués, nous repartons pour un retour beaucoup plus rapide que l'aller. En effet, 7h30 pour monter, et 3h pour redescendre.
Dans les fougères prêt du col, nous tombons sur un groupe de randonneurs qui nous montrent des mouflons et un petit en train de téter.
La descente jusqu'à la D368 se fait à l'identique de la montée. Nous évitons le Mont Calva par la D368: c'est pas l'heure du digestif. Et nous rejoignons la partie descente de la boucle d'avant hier au niveau de la Bocca d'Illarata. Je passe la dalle sur laquel j'avais un peu hésité. Le passage technico-ludique dans la rocaille passe moins sereinement, je suis moins concentré aujourd'hui. S'en suis le beau shuss final jusqu'au point de départ de notre ballade. Ca file grave. Malgré la pente négative, le VTT de Bastien à du mal à avancer, et il est obligé de pédaler pour garder le rythme. Encore une crevaison pour moi sur les derniers KM. Grrrr! Les chambres à air de Décat ne valent pas un clou!
Il est 17h45 quand nous arrivons en bas. Bastien rejoint sa voiture rapidement pour rendre son....bourricot de vélo.
Je rentre à fond les ballons par la route, j'ai encore du jus plein jambes. Et oui, 3h de descente équivaut à 3h de récup!
Au total: un superbe raid sur Bavella de 82km avec Bastien: 106km du camping, et 2275m de D+ en 11h35.

Le 20 juillet 2014 - Corse - Ste Trinité - St lucie de Porto Vecchio - Forêt de l'Ospédale - Bergerie de Luviu - Retour : 71km - 1549m de D+  

Je ne suis pas seul sur l'Ile de beautée, Bastien est dans les parages, à Conca, à 2 pas du camping. Je lui expose mon objectif VTT: Les aiguilles de Bavella. Il ne fallait pas grand chose pour stimuler la fibre VTTiste du jeune homme. Il sera de la partie!
Pour le rejoindre, j'ai une douzaine de km à parcourir pour atteindre la vallée du Cavu, lieu de départ du sentier vers Bavella, et plusieurs options tracés sur carte dans le GPS pour éviter la route. Compte tenue de la longueur de l'objectif final et du départ précoce du jour J, j'opte pour une sortie repérage de la liaison.
Je passe mon ruisseau sur la canalisation du 19/07. Petit oreille par la route pour franchir l'Oso qui pourra tout à fait être traversée à gué. Un bout de route, berck! Premier déboire, le chemin se termine en cul de sac. Passage par la route obligé pour rejoindre l'option suivante. Cette option est un chemin permettant d'éviter St Lucie de Porto Vecchio, c'est aussi un accès au bal trap du coin. Ça tire dans tous les sens. Pas rassuré le garçon! Au bout d'un km, une barrière à bestiaux. Mais quels bestiaux derrière cette barrière? Le bruit plus le mystère auront raison de ma ténérité!
Arrivé dans la vallée du Cavu, il est 16H45. J'ai de l'eau, j'ai de quoi manger, une boucle de 40km seulement avec 1250 de D+ tout de même.. Ben... C'est parti pour la grimpette imprévue.
Le temps est un peu menaçant, mais il n'y a que quelques gouttes, et pas de quoi mouiller un VTTiste en sueur de toutes façons. Le chemin forestier commence devant l'acrobranches local. il est large et grimpe gentiment. Je fais du 500m de D+ par heure. Il ne va pas falloir trainer si je veux rentrer avant la nuit. Au fil de la montée le sentier devient de plus en plus rocailleux. Le choix de la trajectoire est importante pour économiser le VTTiste. Entre 900 et 1000m d'altitude deux bons raidillons dans des gravières font mal aux gambettes.
La suite est plus calme. J'arrive à la bergerie de Luviu sur un petit plateau herbeux, dans une forêt de pins, la vue et l'ambiance sont géniales.
La portion qui suis contourne le Mont Calva par le Sud, puis longe la D368. Elle est très ludique et technique. Le sentier est tapissé de beaux blocs rocheux, il y à même une petite dalle à descendre, des trouées dans la végétation offre une vue imprenable sur la baie de Porto Vecchio.
La suite est la plus relax pour les gambettes. Le sentier est large et propre. Il ondule sur quelques kilomètres, puis c'est la descente non stop sur 10 km.
Retour par la route avec la traversée à gué de l'Oso. Il fait presque nuit, la rosée du soir commence à tomber, ce qui rend très délicat le passage final sur la canalisation devenue très glissante.
Au total: 71km et 1549m de D+.

Le 19 juillet 2014 - Corse - Escapade dans la vallée d'OSO: 17km - 288m de D+  

Mon nouveau terrain de jeu VTT que je continue à explorer chaque été: la Corse!
Mon objectif pour ce séjour sur la côte Sud-Est près de Porto Vecchio est l' ascension du col des aiguilles de Bavella à 1218m d'altitude. Pas de trace GPS pour la totalité du parcours sur le net. j'ai juste trouvé une trace sur UtagawaVTT dans le secteur de l'Ospédale via la vallée du Cavu, et une autre avec un retour par la route. La roue.... berck! Donc, je me fabrique une trace à partir de la première pour grimper au Col de Bavella. Mais sur les cartes IGN, je vois qu'il y aurait une option via la vallée de l'Oso. Donc rando éclaireur pour ce soir sur cette vallée de l'Oso à 2 coups de pédales du camping Capulatta où je loge.
Me voila parti sur un large sentier agricole rectiligne qui doit me conduire à l'Oso. Au bout 1km, un ruisseau barre le sentier. il y a un fossé de 3m de profondeur, et juste une grosse canalisation sanitaire d'un mètre de diamètre en guise de pont. Petite séance délicate de portage. Faut pas tomber! Arrivée à l'Oso, je prends la vallée qui s'enfonce dans le massif montagneux et escarpé de Corse. Que dire.... C'est trop beau! Pas de route, pas de bruit, juste des odeurs de maquis dans une ambiance de soleil couchant. Magique! Le sentier suis la vallée de l'Oso qui se fraye un chemin à travers de gros blocs rocheux polis par ses soins. Le sentier est bétonné par endroit sur les parties les plus exposées à l'érosion. Au bout de 5km, le large chemin forestier se termine en cul de sac, et il faut chercher le single caché par la végétation. J'essaie une percée sur 300m avec mon Trance X, mais mon cintre est plus large que le single. Et la végétation en Corse, n'est pas la tendre fougère de Fontainebleau. C'est plutôt buissons au branches acérées et ronces agressives. Je fais demi-tour.
Sur le retour un chemin me tend le bras, et m'offrant une ascension vers les hauteurs de Porto Vecchio et un potentiel panorama sur la baie, mais le chemin se termine également par un single à vous écorcher vif un VTTiste en cote de mailles.
Bilan de la sortie: option abandonnée pour Bavella. Au total 17km et 288m de D+

Le 14 juillet 2014 - La Gardiole: 49.5km - 1013m de D+  

Ca y est! C'est la vacances! La première étape est familiale à villeneuve lès Magelones. Première grosse chaleur. Je commence par une sortie déjà réalisé pour m'habituer au changement de climat.
Je quitte Villeneuve par la Madeleine avec son single sympathique. Je contourne la carrière du même nom, et attaque le secteur sud du Pioch Champ. Je redescends sur le circuit Karland (centre d'essai pneumatique) pour tester une nouvelle grimpette. Ça monte fort 20%, et redescend avec un passage bien raid, mais surtout ça remonte très fort 20% et plus dans la rocaille. Un single plutôt DH à prendre en descente. Ce sera une séance portage pour moi! Je suis la crête de la partie Est de la Gradiole, zone ludo-technique que j'aime bien. La descente sur la D114 est très rocailleuse et technique avec une succession de petites marches entrecoupées de petits blocs qui ne demandent qu'à vous planter la roue avant.
Pour la partie Ouest de la Gardiole, je prends l'option entre le Pioch Camille et le Pioch des Jasses pour monter au Plan Lacan. Ça grimpe gentiment à l'ombre sur un gros single avec de belles rigoles et une petite zone rocheuse à franchir. Je file ensuite vers les Moulières avec une large et longue descente. Je remonte. je passe le Pioch de la Barre, le Rocher de Rasclegirascle. Petit coup de cul à 20% pour arriver sur la crête . Ça redescend très fort derrière. Puis ça remonte tranquillement vers la crête. Je rejoins la D114 par la Combe de l'Arbousier très exposé au soleil à cette heure.
Retour par la crête Est de la Gardiole. Petite descente que j'adore dans un tunnel de verdure sur la face sud du Pioch Champ, qui est en fait le lit d'un ru à sec. Je fais une petite virgule sur le Mont St Bauzille et sa chapelle pour une séance photos.
Retour sur Villeneuve par la Madeleine. Au total: 49,5 km, 1013m de D+.

Le 16 juillet 2014 - La Gardiole: 44km - 717m de D+  

Pour cette sortie, mon cousin Adrien veux en découdre avec son beau VTT Trek tout suspendu. Ce n'est pas un VTTiste dans l'âme. C'est un footballeur, et il a un bon baguage sportif. L'objectif de la rando est la ruine de l'abbaye de St Felix de Monceau, abbaye Bénédictine antérieure au XI siècle.
Le départ de Villeneuve est identique au 24/07 pour rejoindre la Gardiole. Nous restons sur beau sentier forestier sur le coteau sud de la partie Est, jusqu'à la D114.
La montée sur le Plan Lacan est identique également. La nouveauté du séjour est la partie entre la Mare Farlet et l' abbaye. Zone très ludique: descente dans la caillasse, single le long de plateaux rocheux feuilletés sur la combe Longue, un petit coup de cul de 20% montant pour en sortir, et tout ça avec dans des senteurs de garrigue (thym et romarin).
Pose ravito et photos à l'abbaye avec de belles vues sur: l'étang de Thau à l'ouest, sur le Mont St Baudille et le Pic St Loup au nord.
Au nord, de l'autre côté du vallon, la montagne de la Moure avec son champ d'éoliennes nous affiche de beaux sentiers à explorer. Il y aura de quoi faire une belle boucle une prochain fois.
Retour par le Plan Lacan. Puis belle descente du Pioch noir sur un large sentier. Ça remonte sur la crête Est de la combe de Fourche. Passage de la D114, et retour quasi identique au 24/07, mais en évitant le Mont St Bauzille. Au total: 44km et 717m de D+

Le 22 juin 2014 - Raid Impérial Compiègnois: 115km - 1995m de D+  

J'ai choisi de mettre à mon programme ce raid suite à une vidéo trouvée sur Youtube qui montrait un long passage en sous sol dans une carrière. Cela devait être la sortie inaugurale pour mon Spectral AL 7.9 en 29 pouces, mais Canyon, avec leur retard de livraison, en a décidé autrement.
Initialement, seul Phil me suivait sur cette sortie. En fin de compte nous étions 4 SLCistes division KSH91; Phil, Stéph, Ludo, moi; 2 vttistes de la team KSH91: Benoît, Bastien; Joaquim qui a fait la Gamelle Trophy avec nous en 2013 et Eric un pote routard de Bastien. Sur ce parcours nous avions également la team MJM (Mary&JeanMarc alias 'The Pédalator').

Je vais donc vous faire un petit RIC'entonné' (Riz cantonnais) à ma façon!

Reveil 5h du mat... comme dit la chanson. Je passe prendre Phil, puis 1H40 plus tard, nous voilà à Compiègne pour le retrait des plaques.
Nous retrouvons rapidement notre petite communauté de passionnés.
Départ tranquille pour chauffer les gambas, comme d'hab. La team MJM est partie de bonne heure. Mary avec sa cheville en vrac roulera cool avec son homme. Nous commençons par de belles allées traçant des droites dans la forêt de Compiègne C'est tout plat, on peut enquiller un petit 25 - 30 km/h. Le terrain est bien sec. Nous arpentons les bords de l'Aisne, puis les bords de l'Oise espacés par la forêt de Laigue. Nous passons Longueil-Annel. Le Mont Gamelon nous présente nos premières bobosses avec quelques côtes à 18% tout de même. Sur les hauteurs de Clairoix, je n'arriverai pas à monter un petit coup de cul à plus de 25%. Le groupe reste compact. Nous quittons le Mont Gamelon par le Camp de César avec une grimpette et une descente à 20% pour arriver sur le premier ravito à Coudun.
Nous retrouvons la team MJM. Joaquim arrive un plus tard accompagné de Steph. Joaquim n'a pas encore récupéré de son périple dans les alpes: le Raid des Chemins du Soleil (227km en 3 jours avec plus de 8000m de D+... Respect !).
Bastien attend son pote Eric.
Nous repartons sur une section peu intéressante avec de larges chemins agricoles. J’en profite pour prendre un peu d'avance afin d'avoir le temps de pouvoir me pauser et prendre tout ce beau monde en photo. Je traverse rapidement le bois de Caubière. Au pied du Mont d'Huette petite pause photos... floues hélas.
Traversée de Jonquière. Benoît fait une échappée. Juste dans ma roue, pas besoin de me retourné pour savoir qui me suit. Le craquement du cadre de Ludo le trahi.
Petite pause rapide au ravito N°2 avant d'entreprendre La Montagne avec ses 126 m d'altitude... Et oui... ça ne s'invente pas!
Sur la descente vers Rivecourt Mary a quelques soucis avec sa cheville sur un passage en devers, de rage elle nous sort un'Chui pa une quiche d'habitude'! Nous savons que trop bien de quoi tu es capable Mary. Respect à la Granit'woman! JM attend sa dulcinée un peu plus loin. Il tient a sa belle ce galant homme!
Petit coup de cul à 20% sur la Croisette. J'annonce mis parcours et 750m de D+, repris de suite par un indigène avec 'le plus dur reste à faire, vous n'êtes pas à mi D+!'. Puis Bataille rangée entre Bastien et Steph. A Bacotte, Steph sort vaincu avec sa commande de blocage de fourche HS. Fourche en position hard. Le reste de la balade sera difficile pour le garçon.
Nous passons de justesse le passage à niveau avant que les barrières ne s'abaissent laissant perplexe un VTTiste resté bloqué.
Nous longeons de nouveau l'Oise vers la forêt de Compiègne pour attaquer son versant sud. Petit erreur de parcours au niveau de Lacroix St Ouen. Nous retraversons l'Oise. C'est plat, ombragé, tout droit, mais ou est le D+?
St Saveur petite grimpette à 25%, ça passe! Sur le secteur des Grueries les montées à 15% s'enchainent, le D+ commence à s'additionner! Ludo et Benoit mènent la dance. Ludo relance grave après chaque ascension. Phil reste avec moi. Le reste de la troupe est à l'arrière, mais pas très loin.
Nous arrivons au ravito N°3 au carrefour des Eluats dans le secteur des Grands Monts, une bonne odeur de saucisses nous met en appétit! 76km et 1100m de D+. Un panneau nous annonce 40km à faire! Oui? Y a pas 105, mais 115km au total alors!
Nous passons Pierrefonds. Dommage, je n'ai pas vu le fameux château.
Nous sommes maintenant sur le versant Est de la forêt. Phil me suce la roue arrière, j’entends de temps en temps nos pneus frotter. Les cotes ne sont pas très rudes, mais la fatigue commence à se faire sentir. Soudain, une réflexion arrive à germer difficilement de ma matière grise! Mais ou est le passage dans la carrière? Un Vttiste me répond 'pas cette année'! Ggggrrrr! Je suis venu pour ça moi?!
Le dernier ravito au carrefour d'Olry dans le secteur de la gorge du Han. 92km au GPS. Benoit est HS.
Après Trosly Breuil c'est l'apothéose! Les grimpettes s'enchainent. Nous nous mangeons 5 ascensions avec du 15 à 18% voir 21%. Une cohorte de VTTistes poussant leur monture, désœuvrée, tel des h'omelettes émiettées sur les pentes. Plus personne ne ri(z)t. Je demande à l'un d'eux de me laisser passer gentiment. Pas de réponse. Alors je finis par lui demander si son cerveau est encore habité? Apparament non! Ca me coutera un pied à terre. Enfoiré!
Benoit est à la ramasse, Faut dire qu'il ne s'est pas beaucoup entrainé cet hiver, et il a une Granit'Montana dans les pattes datant du dimanche précédant! Pas de maillot à petits poids pour lui sur cette rando. Dans les montées, Je ne regarde plus le sommet. Je me concentre sur mon pédalage pour conserver ma niac.
Bastien est resté à l'arrière avec son pote Eric et la team MJM. Ludo et Phil ont pris le control de la course. Plus grand monde sur le VTT mis à part la team SLC division KSH91!
Petit grimpette finale sur les Beaux Monts pour terminer sur le shuss du finisher avec une belle perspective sur le château de Compiègne. Ludo se perd et loupe le dernier single. Pour quelqu’un qui ne voulait faire que 75km, il m’a mis minable sur le 115km !
Je retrouve Phil sous arche d’arrivée.
Le groupe se rassemble pour un bon repas!
Le cadeau à mourir de rire! Tahiti douche, liquide vaisselle, Lacroix WC.... Ils ont beaucoup d'humour ici! Le T-shirt de looser.
Il y a un système de gardiennage des VTTs le temps du repas. Riche idée !
Bastien nous offre la mousse de récup. Merci Bastien !
Des ravitos bien fournis.
Très belle journée de VTT !

Au total: 115km et 1995m de D+ à 17km/h de moyenne sans les pauses, en 7h53.

Voilà ! Du riz, des gambas, de l’omelette émiettée, des petits poids pour un RIC’antonnais’ impérial !

Le 08 juin 2014 - Raid Pente & Côte à Bourgueil: 111km - 1660m de D+  

Bourgueil n'est pas qu'une ville ou l'on fait du bon vin, c'est aussi la ville des belles randos. En témoigne les anciens d' SLC qui ont déjà réalisé ce raid de la Pente & Cote.
Nous sommes 6 inscrits: Philou notre Boss, Stéphane le maitre de nos bourses, Michel notre ancien Boss, Paulo, Phil le savoyard, et moi.
Nous partirons avec 2 voitures, direction Résigné, petit village à 5 km à l'est de Bourgueil. Nous sommes gentiment accueillis par le pote de notre Boss Philou. Nous déballons nos affaires, puis nous allons retirer nos plaques au stand des organisateurs au Super U de Bourgueil. Cela fait, nous voilà partis faire une dégustation de la spécialité locale: Le Bourgeuil. Nous nous arrêtons devant l'entrée d'une cave, ou nous nous apprêtons à descendre de voiture quand le fiston de notre hôte ouvre la porte pour faire entrer la voiture. Bon... Ce n'est pas une cave, mais l'entrée d'une carrière de tuffe parcellée de caves et de lieu de bonne vie. On roulera bien 300 à 400m sous terre!
Il fait 12° dedans et 29° dehors. Heureusement la dégustation va nous réchauffer. Nous terminons la soirée devant une bonne table: un civet de biche au menu!
Dimanche matin nous enfilons nos montures trépignantes pour rejoindre le départ. Il est 8h. Petite élocution de l'organisateur, puis de l'adjoint au Maire donne le départ. Nous arrivons rapidement dans les vignes qui entourent la ville. Les petites grappes de raisin sont déjà bien formées.
La trace est assez hachée coté dénivelé, mise a part une zone de plat au milieu de la rando, mais rien l'insurmontable avec un peu d'entrainement.
Après une vingtaine de km entre les vignes, nous arrivons au premier ravito après avoir fait une visite d'une des caves St Martin, en VTT bien sur. Le petit groupe s'est rassemblé. Et on repart à travers les vignes. Nous empruntons de beaux et long singles. Le terrain et correct malgré les averses nocturnes. Il y a peu de passages boueux.
Au deuxième ravito le salé est le bien venu, il fait chaud et lourd en sous bois, limite tropical avec l'humidité. Nous arrivons maintenant sur le secteur de l'Allouètière, la partie la plus technique du parcours et très ludique. Une bonne préparation est nécessaire pour affronter cette partie. Nous sommes au kilomètre 47 et ce passage va faire des dégâts dans la troupe.
Heureusement la liaison jusqu'au 3è ravito est quasi plate, ce qui permet de souffler, et d’appuyer un peu sur les pédales histoire de remonter la vitesse moyenne, et de se ventiler un peu les neurones. Nous sommes à mis parcours au ravito N°3 aux Mottes . Le groupe est de nouveau au complet. Nous continuons plein nord sur une partie roulante qui suis un ru « Le Changeons » , partie peu intéressante. Nous prenons le coteau ouest du ru plus sympathique qui nous conduit au ravito 4 au Gravot. Un brumisateur est en service, de bonnes odeurs de merguèses nous mettent en appétit. Hélas ce ne sera pas pour nous. Nous prenons une bonne pause. Nous repartons avec au passage une zone annoncée un peu technique. Ca tournicote, ca grimpe, mais rien de plus. Il fait chaud, l’humidité relative est étouffante. Au sommet de la montée de la ‘’Petite guerrière’’ la température met à mal un de nos VTTiste. Nous ne sommes plus que 2 sur le 100km.

Sur le secteur du ‘’Grand Vaux’’ une superbe vipère avec un collier jaune déboule sous nos roues. Enfin, j’étais persuadé d’avoir vu une vipère. Un bestiau d’un moins un mètre. Qui sera, après vérification sur le net, une couleuvre à collier. Les pièces d’eau du Piassereau nous offre le dernier ravito. Il ni a plus grand monde. On roule toujours à bonne cadence, Phil est increvable. Pourtant, il a été privé de VTT un bon moment avec ses problèmes de cadre. Mais ca n’a pas émoussé le garçon. Les coteaux nord de Bougueil sont très ludique, mais mes gambettes n’ont plus vraiment l’énergie pour faire mumuse. Elles ont faim et soif. Phil est encore capable de grimper en danseuse.
Il me largue dès que ca grimpe. Nous nous retrouvons à Bourguiel pour passer sous l’arche d’arrivée ensemble.

Après une bonne discussion avec un des organisateurs, un bon repas bien mérité et un bon nettoyage de nos montures, nous retrouvons nos compagnons douché, rasé, et près à renter à la maison chez notre hôte à Restigné. Au total : une belle rando, très bien balisée, avec des ravitos bien achalandés, 111km, 1660m de D+ 7h21 de déplacement 2h41 de pause, et une vitesse moyenne de 15km/h.

Le 19 avril 2014 - St Mathieu de Treviers ( Tour du Pic St Loup) - 55km - D+ 1672m  

Un petit tour chez le marchand de cycle s’est imposé. Achat d’un nouveau pneu, de 3 chambres à air et un kit de rustines. Mieux vaut être prudent ! Au programme, le tour du Pic St Loup également trouvé sur VTTrack. Je me gare devant la Poste de St Mathieu de Treviers. Journée ensoleillée, je suis verni côté MTO. Le Pic St Loup est imposant dans le paysage. Je commence la montée du Pic par un large chemin dans une forêt de petits chênes. Les ruines du Château de Montferrand sur la crêtes sont inquiétantes. La grimpette se durcit par moment à cause de gros passages dans la rocaille. La pente s’adoucit momentanément sur la Pas de la Pousterie (Photo 1). La trace GPS initiale ne monte pas au sommet, mais impossible pour moi de passer outre de profiter d’une vue panoramique. Portage obligatoire pour l’ascension qui se fait au travers de gros blocs rocheux (photo 2). Une randonneuse m’interpelle : pourquoi tant de VTTistes aiment promener leur vélo ? Au sommet, je découvre une petite chapelle (Photos 3 à 5), et surtout une vue imprenable à 360° avec sur la face Nord un apic vertigineux (Photos 6 à 9). Au Nord, les planeurs du terrain de vol à voile de St Martin de Londres se préparent. Mes souvenirs de vélivole refont surface. La descente juqu’à Cazevieille se fait, pour la moitié, le VTT sur l’épaule. Le GR 60 est fréquenté, de plus, les passages dans la rocaille sont impraticables avec mon niveau de VTTiste. Au moins, je ne risque pas de crever ! Je contourne la face ouest du Pic pour descendre côté Nord via de jolies lacets (Photo 10), pour tomber sur un très beau single qui ondule sur toute la partie Nord du Pic. Je traverse vers le Nord un petit cirque sans nom à travers des prés et des vignes. Au pied de la Montagne d’Hortus, j’empreinte un large sentier forestier qui la longe sur toute sa longueur. La falaise est très lumineuse avec de très belles couleurs. Il y a un joli passage sur un plateau rocheux en descendant par le ravin de Labau . Je traverse les villages de Valfaunès et Fontanès pour arrivée au pied de la Suque. Le coteau ouest a subit un incendie. Tous les arbres de la garrigue sont carbonisés (Photo 11). Je jardine pour trouver mon chemin, et finis par crever sur des épines. Une fois ma roue arrière réparée, je trouve un single balisé qui me conduit au sommet (Photo 12). La progression est difficile car il est constitué de nombreux pierriers. Je crève une nouvelle fois dans la descente. Grrrrr ! Je croise enfin un groupe de 3 VTTistes sur le Puech Pézoui. Ce seront les seuls de toutes mes vacances.
C’est avec cette belle rando que se termine mon séjour Hérault….iques. Ca ne s’invente pas !
Au total : 55,8km – D+ 1672m – Tps de déplacement 5h46 – Vit. moyenne 10km/h.

Le 16 avril 2014 - Gignac (34)- Mont St Baudille - St Guilherm le Désert - Gignac - 72km - D+ 1816m  

Cette rando trouvée sur VTTrack est le plat de résistance de mes vacances. Mon shifter droit changé, je suis de nouveau prêt. Gignac est le point de départ de la balade. Belle journée, une température printanière idéale. J’emporte tout de même 3,5l d’eau dans mon sac à dos, de quoi manger, réparer, me soigner, filmer. La portion jusqu’à St Jean de Fos est plutôt roulante. Les sentiers agricoles à travers les vignes sont larges. Des vignes, des cyprès, des pins… un petit air de Toscane ! L’ascension commence gentiment par un long sentier forestier dans la garrigue qui passe par la combe de Valloubière et se termine dans le massif de la Croix de Fer. Devant moi le Mont St Baudille. Mais ce n’est pas pour tout de suite. Ca redescend plein tube toujours sur un beau sentier dans paysage un peu plus désertique dans le ravin de la côte. J’ ai l’impression d’être seul au monde. Et ca remonte dans la superbe forêt domaniale de St Guilherm le Desert. Le thym et le romarin sont en fleurs, les sous bois embaument les fines herbes ! Dans les hauteurs, les crêtes sont parsemées de pins qui se détachent des rochers. Un petit air de Corse ! Petite erreur de tracé au Mas d’Aubert corrigée, je continue la montée par le GR du Tour du Larzac Méridional. Le Mont St Baudille et ses antennes se rapprochent. Je passe une barrière à bestiaux. Le panorama commence à s’élargir. Le sentier serpente sur la crête. La végétation est basse, la vue est magique. Un petit vent frais me caresse le visage. Un petit air d’alpage ! Je repasse la barrière à bestiaux devant un gros bâtiment sur lequel est plantée une immense antenne d’au moins 20m de haut. Arrivée à la table d’orientation, la vue s’étend du Cap d’Agde à la Grande Motte. Et au loin, j’aperçois les sommets enneigés pyrénéens. Il est 12h30 passé, l’heure de casser une bonne croute devant se spectacle. Je reprends le même chemin , mais je fais une petite entorse au tracé initial qui devait redescendre à droite après le Pioch Farrio. Première crevaison. La vue est trop belle et je choisis de continuer sur le single des crêtes après le Pioch de Roquebrune. Le sentier jusqu’au Pioch de Boffia est assez technique. Ca monte dans la caillasse, dans les pierriers. La végétation est parfois dense, et j’ ai du mal à faufiler mon petit cintre . Dans la descente après la mare de la Rouble, je pince ma chambre à air. Deuxième crevaison, c’est dernière cartouche. La descente du GR 74 est assez difficile sur la dernière partie. Me voilà de retour dans la forêt de St Guilherm. Ce sera la partie la plus jolie de la rando. Un single majestueux serpantant sur les coteaux du Roc de la Jarre, du Puech Buissou et de Notre Dame de Belle Grâce, sous les pins et les chènes. Par moment, je roule à flanc de coteaux sur un muret avec à coté …. Le vide. La descente sur St Guilherm est très très technique. Des rocs, des marches dans les rochers, des lacets … dans les rochers. Il y a de quoi se tuer. Pour moi ce sera deux petits OTBs pas méchants. Portage pour moi monsieur ! Mon VTT est fatigué, il se repose sur mon épaule ! Les ruines du Château du Géant sont en vue. St Guilherm étant à ses pieds, c’est bientôt le retour au calme. Enfin presque, de retour sur mon destrier, je repince ma chambre à air. Et plus de cartouche de rechange. Obligé de terminer la descente à pieds. Arrivé au village, personne avec de quoi me dépanner. J’essaie la technique de la chambre à air nouée… marche pas. Je glisse alors mais 3 chambres dans mon pneu pour renter par la route sur des œufs ! Il me reste 10km équipé comme cela à faire. Arrivée à la voiture, mon pneu arrière me dit merci et adieu.
Au Total : 72,3km – D+ 1816m – Tps de déplacement 6h07 - Vit Moyenne 12km/h – Et l’une de mes plus belles randos.

Le 14 avril 2014 - Petit tour du Lac du Salagou (34)- 43.5km - D+ 1040m  

On aurait pu appeler cette trace de la Salagou Mania le Raid des Terres Rouges. Cela fait plusieurs années que je veux faire cette balade, ne pouvant jamais être présent le jour J, je choisis de la faire en mode off avec la trace GPS en poche. Le tour du lac est un terrain de jeu très particulier avec ce sol constitué de ruffe, roche sédimentaire riche en oxyde de fer donnant une ambiance planète Mars. Le Salagou est le nom de la rivière qui l’alimente, et le lac une retenue. Le ruissellement de la pluie et le vent ont fait un joli travail d’érosion avec plein de petites ravines. Je profite de ces vacances de pâques pour m'y aventurer. J'arrive a 15h sur place avec 2 traces: une longue de 62km D+ 2020m, et une courte de 45km D+ 1792m. Je me gare sur le parking de la base nautique sur la rive sud, prés d'Ozone VTT. Vu l'heure tardive, j'opte pour la version courte. Me voila parti par un bel après-midi sous un ciel bleu. Je ferai le tour du lac dans le sens horaire. Je commence par un sentier confortable longeant la berge Sud du lac qui me mène sur un petit promontoire (photo 1). Début d’une première zone de ruffe. J’entame l’oreille qui passe aux pieds du Rouens et de la Sure. Comme promis, le terrain est très ludique, le dépaysement est total. J’attaque l’ascension du Lousses à travers les vignes. La montée commence gentiment avec du 5% . Ca se complique avec une longue partie à plus de 20% dans la caillasse, et ce, jusqu’au col de Portes (photo 2). La grimpette se termine sur la crête par un single taillé dans la végétation (photo 3). Ce sera la portion la plus physique de la rando. La descente est un peu technique avec de belles marches de blocs rocheux. Une petite glissade de la roue avant, et je casse une des manettes de mon shifter droit. Je peux monter les pignons, mais c’est la galère pour les descendre. La partie de Roques à Octon est un grand secteur de vignes très roulant ou je franchis à gué la Salagou. Je continue par une longue montée sur un large sentier forestier qui mène sur un plateau herbeux : la Banne de Carols. Très beau point de vue sur la Sure. La descente vers le lac est un peu raide par endroit, mais sans grande difficulté. Je longe maintenant la berge du lac sur un joli single jusqu’au village de Celles. Le tour du Cébérou et toute la partie nord du lac est un vrai régal. C’est ce que je suis venu chercher : ici planète rouge ! Single à gogo sur terre couleur sang. Des bobosses à monter, des bobosses à descendre, des petits sauts, des marches à monter, à descendre, des passages à fond de ravine, des petits murs de 1 à 4m à franchir avec élan, à descendre. Passage un peu technique, mais très très très LUDIQUE ! Un RE_GAL ! Ca se termine par un peu de portage pour passer une petite calanque à la Mourade. Je passe le barrage, un petit bout de route pour un retour à la voiture laissant de côté le tour du puech Rouch. il est 19h passé, et nous avons du monde à la maison ce soir. Donc circuit très court pour cette fois.
Au total 43,5km - D+ 1040m - Tps de déplacement 3h18 – Vit. Moyenne 13km/h – Vit. Max 65km/h.

Le 8 décembre 2013 La Parisienne 2ème édition

La version 2012 avait plu à tout le monde, il aurait été dommage de ne pas réitérer ce plaisir cette année.
Rendez-vous pris pour ce 8 décembre. La journée s'annonce bien côté météo: 7°C max avec une ciel peu couvert et de très belles éclaircis.
Nous sommes onze VTTistes courageux à sortir par cette température: Eric, Quentin, Michel, Philippe notre trésorier avec son fils et son pote Sébastien, Sergio, Stéphane, Roland, Philippe notre savoyard d'adoption, et moi OliVTTiste.
Nous partons en direction de Massy ou commence la coulée verte. Pour y parvenir nous prenons la vallée de l'Yvette après Longumeau. Le terrain est correcte, de toutes façons il s’agit d'une rando urbaine, donc principalement sur du goudron.
Sur la coulée, je découvre un petit single technique, ça grimpe fort. Le single serpente sur une ligne de crête entre des petits feuillus, en haut nous avons un beau panorama. La descente bien raide est tout aussi technique. Les couleurs automnales sont superbes. Nous arrivons à Paris. Nous passons les boulevards des maréchaux. Cette dernière partie de la coulée est assez ludique, il y a plusieurs petits ponts surplombant la chaussée. Nous quittons la coulée devant la place de Catalogne à Montparnasse.
Paris le dimanche matin, il y a peu de circulation. La rue Rennes est notre shuss. Alors plein gaz! Mais pourquoi il y a des feux rouges?! Nous traversons la Seine sur le pont du Carroussel. Nous voici devant la pyramide du Louvre. Petite photo de groupe demandée.
Direction L'Opéra Garnier. Puis les Galeries Lafayette qui sont ouvertes pour les fêtes de fin d'année. Nous prenons la rue de Mogador, puis la rue de Clichy. Arrêt photo place Clichy, nous plaçons nos VTTs sur les bornes Vélib. Fantasme de VTTiste Parisien! Il y a un balai de voitures de collection dans le quartier.
Nous passons au dessus du cimetière Montmartre, et commençons l'ascension tant attendu du Mont des Martyrs par la face Ouest. La face rue Lepic! Le sommet est bondé de touristes. Nous préférons faire la traversée de la place du Tertre à pieds. C'est marché de Noel, ça sent bon les épices et le vin chaud! Petite pause casse-croute au pied du Sacré Cœur.
Du technique à Paris, il y en a. La descente du Mont côté Est se compose d'une série de 3 escaliers à 45° bordés de pentes pavées. Ca ne décourage pas nos Philippes, et Sergio. Bravo les gars! Nous continuons notre parcours par le Boulevard Magenta, la Porte Saint Martin, Beaubourg et Notre Dame. Malgré la fraicheur, il fait bon et la lumière du soleil est magnifique. Descente sur les quais via une petite descente d'escalier devant les yeux ébahies des touristes qui nous filment. Pour ma part, je continue le spectacle un peu plus loin avec un bel OTB sur une série de marches. Oups !
BFM, 50kms, c'est le terminus pour la moitié du groupe et retour en RER. Petit tour des VVTistes restants: 6. Il y a du répondant. Ce sera un retour à fond les ballons!
Je fais fumer mes 2 Toro 2.15 et prend la position du VTTiste qui veut en découdre. J'attends une remontée de mes adversaires. Et là Philippe me dit que nous avons fait un gros trou dans le peloton. On passe sous A86. Personne derrière. On temporise un peu par crainte d'un problème technique. On voit au loin un peloton de 2 VVTistes vert. Le groupe des poursuivants. Mauvaise option de notre part nous oblige à descendre de nos vélos pour passer sur la route, bloqués par des branches. Nous passons le pont de Villeneuve le Roi. Les 2 poursuivants en profitent pour recoller, et nous informent que la queue du peloton n’a pas de problème mécanique. Arrivé à Athis-Mons nous faisons une pause, afin d'être sur que nos retardataires n'aient pas l'idée de prendre le RER en douce.
Le groupe reconstitué, nous poursuivons notre périple en remontant l'Orge. Stéphane nous quitte près de chez lui. Puis c'est le tour de Michel sur Saint Geneviève.
Philippe veut encore en découdre, je colle sa roue. Petit coup d'œil derrière après quelques centaines de mètres... Personne!? Je décroche de Philippe. Trop fort ce garçon! Nous arrivons devant la piscine de Saint Michel sous un beau soleil avec 80km au GPS. Des retours comme ça, j'adore! Comme vous avez pu le constater, j'ai omis de nommer les VTTistes. Ca reste entre nous les gars! lol!

Voilà! La Parisienne c'est du roulant, du très roulant, du technique, voir du très technique. Rendez-vous pour la 3ème édition!

Le 15 septembre 2013 - Sortie Club 2013: La Gamelle Trophy - Sillé le Guillaume - Sarthe

Le jour j de cette Gamelle Trophy est enfin arrivé. Nous serons 8 vttistes a y participer. 7 SLC: Yann, Philippe le savoyard d'adoption, Sergio, Michel notre Boss, Oliv, Steph et moi Olivttiste. Joaquim un amis de Steph s'est joint à nous, histoire de voir l'ambiance SLC. Samedi ça drache, et ça drachera toute la journée. Mauvais présage pour la qualité du terrain demain. La petite troupe est rassemblée au villagexpo dans les voitures de Steph et Oliv. Direction Le Mans.
Arrivé à l'hôtel, dépose des sacs et vtts. Il est déjà l'heure de l'apéro. Donc, escale dans un bar a tapas pour une sangria avant un resto italien: le Stromboli, pour un repas pizza, pâte. Puis retour à l'hôtel: pipi, laver les dents, et au lit!
Dimanche réveil a 6h30. Nous prenons un bon petit dej, puis en route pour Sillé le Guillaume lieu de départ de la Gamelle. La journée s'annonce bonne. Soleil le matin et couvert l'après midi. Coup de fil de Benoit qui nous souhaite une bonne balade!

Le temps de retirer nos plaques, et nous voilà partie pour une belle journée VTT. A notre grande surprise le terrain n'est pas gras. Nous trouverons de la boue qu'exceptionnellement. Le sol est de type Fontainebleau: humus de feuillus, terre de bruyère, humus d'épineux et des sentiers forestiers bien aménagés. On roule tranquillement histoire de chauffer les machines. Le groupe commence à s'étirer, chacun trouve son rythme. Il y a du monde, et les bouchons resserrent les rangs. Premier problème mécanique pour moi, la chaine s'est coincée entre 2 plateaux sur un très joli single au milieu des fougères, suivi d'une glissade car trop pressé pour recoller le groupe. Donc petit retard au 1er ravito.
Ravito bien achalandé: coca, jus d'Orange, cake... Yann et Michel repartent histoire de prendre un peu d'avance, le temps pour moi d'assister un cycliste dans la galère, sa roue arrière ne tenait plus la pression. Nous voilà repartis avec un bon train pour rejoindre nos SLCistes. Nous progressons via quelques beaux singles dans les feuillus. Ca monte gentiment. Il y a de belles et longues descentes sur des sentiers forestiers. Le peloton St Michelois ne s'étale pas trop jusqu'au ravito 2.
Petite escale. Nous avons 40km au compteur, soit les 2 tiers du parcours ; et que 600m de D+. Le reste de la rando s'annonce plus musclée. En effet, quelques beaux coup de cul nous propulsent de 400m sur les 15km suivants. Les D- sont pas mal non plus. Sergio se vautre sur une racine, que j'imite par solidarité, et surtout pour ne pas rouler sur mon compagnon d'infortune du moment. Nous sommes sur le secteur de la Roche Brune. L'un des plus jolis. De la bruyère en fleur, et de gros bloc de pierre. On se croirait à Fontainebleau. Séance photos devant le point panoramique. En face, sur l'autre versant, une cohorte de vttistes semblent souffrir. Nous prenons un single qui serpente sur quelques km pour nous amener au pied de cette petite barre rocheuse. La cohorte maintenant c’est nous ! Devant nos roues, une belle montée en lacet. Elle est trop difficile à gravir en vélo. Elle est magnifique: de vieux feuillus, des rochers, des racines et de la mousse partout. Le groupe reste assez compacte a l'arrivé sur ce 3eme ravito, mis a part Yann qui arrive quelques minutes plus tard. En fait, il vient de prendre une grosse gamelle pour éviter un prédécesseur. Son avant bras est douloureux, mais rien de grave. Juste une contusion et un petit hématome. Heureusement Dr Sergio est là avec ses granules d'arnica.
Quelques toastes de rillette du Mans dans l’estomac, et nous repartons. Joaquin a préfèré prendre un peu d’avance. Le peloton s'étiole. Michel et Sergio reste avec Yann au cas ou. Phil met le turbo. J' essaie de le suivre, enfin pas très longtemps. Oliv et Steph sont dans ma roue. Nous arrivons dans de gigantesques pins, dernière partie de cette rando. Oliv me double et rejoint Joaquim.
On a l’impression d’être au pays des Ewoks comme dans le film « Le retour du Jedï ». Pas pour les poils, mais plutôt pour la taille. C’est au tour de Steph d’avoir des soucis mécaniques en cassant sa chaine. Un maillon rapide règlera le problème. Nous faisons une halte, histoire de rassembler les troupes, et passer la ligne d’arrivée ensemble.

Le contrat est rempli : 58km pour 1413m de D+. Très belle rando.
Gros bémol tout de même à l’arrivée, pas de casse-croute, pas de mousse non plus. Encore du cake, du coca et jus d’orange comme sur les ravitos… Dommage!

Le 20 aout 2013 - Sagone - Col Seri - Cristinacce - Foret d'Aitone - Col Vergio - Capu di Vergio - puis retour (Corse): 85km D+ 2297m

2013-Capu di Vergio.wmvCorse :Sagone-Capu Di Vergiobitrate 8404 kb/sheight 1080duration 00:06:55.79fps SARwidth 1440durationBySeconds 415 Après les désagréments de ma sortie sur le GR Mare e Monti-Mare a Mare Nord, il me fallait une rando bonheur. Lors de ma liaison Bastia Sagone en voiture passant par la magnifique vallée St Régina, et surtout la foret d'Aitone, j'ai pu repérer un beau terrain de jeu plus propice à la pratique du VTT. Avec l'application Hexagone sur android qui édite les cartes 25/1000 d'IGN gratuitement, j'ai renégocié ma trace GPS... C'est jouable avec 3 cols à manger.
Comme d'habitude je pars à 6h50 à la fraiche. L'ascension du col Sévi et ses 1100m de D+ par la route, avec cette petite variante cross-country juste avant Vico qui me permet de retrouver un peu de terre. Ça redescend fort sur Cristinacce, attention aux vaches après les virages. Les Corses semblent avoir un grieffe avec les panneaux de signalisation routiere. Ils sont pour la plupart cribles de chevrotine.
Début de la vidéo. Je passe Cristinacce, un jolie petit village bloti au creux de la vallée de la Tavulella. J'ai pris 300m de D-.Et ça remonte en direction du col de Vergio. Les sentiers tant attendus de la foret d'Aitone se présentent. Large, propre, praticable quoi! Je prends l'option gauche de la route. Mais je me rends vite compte que le relief devient hyper escarpé. En fait ce sont les gorges du ruisseau d'Aïtone avec ses merveilleuses piscines naturelles. C'est magnifique, mais pour une rando à pieds.
Ca tombe bien, un chemin me redirige vers le versant droite de la route, sur un sentier qui vous réconcilie un vttiste avec sa monture. Je prends de la hauteur, les vues splendides s'enchainent. De gigantesques pins nous donnent l'impression d'etre des insectes. Je croise veaux, vaches, cochons. Un concentré de Lonzo, Coppa et figatelle sur pattes! . Ça redescend un peu pour traverser de nouveau la D84.
Le chemin devient de plus en plus rocailleux. Et ma roue libre commence à rendre l'ame. Un panneau indique: Route des condamnés!...Oui??? Moi je voulais la route d'Albia!
Un petit point sur la carte IGN me dresse les poils, je suis sur la suite du GR de mardi dernier: LE MARE A MARE NORD. Je suis quitte pour une petite séance de portage sur 350m avec 200m de D+ pour arriver au col de Vergio à 1467m d'altitude. Superbe panorama et la statue imposante de... Mr Vergio peut être ? !
J'ai visuel sur un petit panneau marqué "VTT" de l'autre coté de la route. Il ne m'en faut pas plus pour poursuivre, et gravir le dénivelé supplémentaire et planter le drapeau SLC VTT sur le mont Vergio et sa station de ski. 1598m d'altitude! Ah oui... la vue est bien meilleur ici!
Mais on m'attend pour le déjeuner, donc retour expresse par la route. 2 x 20 kms de descente = 40kms de pur bonheur avec une vitesse de pointe de 68km/h... Petit bémol... C'est du goudron. J'ai tout de même le col de Sevi à repasser. Ma roue libre me dit: Assez! En bas de la descente je suis obligé de m'arrêter pour trouver un point d'accroche avec la transmission.
Je rentre avec la banane comme dit JP. Allez, aujourd'hui ce sera une demi Colomba, un civet de sanglier et un café CORSE bien sur avec des Canistrellis pour fêter ça!

Le 17 aout 2013 - Sagone - Paomia - Cargèse (Corse): 34km D+ 604m

Après mon périple sur le GR Mare e Monti. Il me fallait une rando tranquille pour me dégourdir les jambes, et me réconcilier avec mon VTT. Donc option route. De toute façon, il ni a pas beaucoup de choix dans le secteur pour une petite balade.
Donc, je choisis de faire la boucle passant par Cargèse via le D181, puis retour par le bord de mer , en fin d'après midi pour éviter les grosses chaleurs. La D181 est une petite route goudronnée d'une largeur de voiture. La première partie mène au col Curnatoghiu avec une pente moyenne de 4 à 5%.
Ca redescend sur 50m de D- pour franchir le ruisseau Bubia, puis ca remonte sur 5kms avec une pente max à 12% pour arriver sur les hauteurs de Cargèse avec une très belle vue sur le golf de Sagone. Je croise une vache. Je suis dans l'ombre du mont Bagliu, à la fraiche, dans un maquis essentiellement composé de chênes.
Je redescends plein tube sur Cargèse. Puis un retour par la mer toujours aussi aguicheuse. Je l'entends me dire: viens... viens te baigner!... La coquine!
Pour terminer cette sortie récup, une Pietra bien fraiche avec quelques rondelles de figatelle.

Le 13 aout 2013 - Sagone - Vico - GR Mare Monti - Mare a Mare - Cargèse (Corse): 72km D+ 2364m et environ 10% de portage

J'ai toujours rêvé de faire du VTT en Corse depuis que j'ai découvert cette merveilleuse ile au fort caractère. On trouve très peu de trace GPS sur le net, par conséquent je prépare mes tracés sur cartes.
Arrivé sur place, je me rends compte que bon nombre de mes traces GPS sont irréalisables, car elles passent dans des propriétés privées. La région de Sagone est assez montagneuse, bien qu'en bord de mer. Les massifs granitiques sont très pentus et couverts par le maquis. Je subodore que cela va être très chaud dans tout les sens du terme.
Afin d'éviter au maximum les fortes chaleurs, je pars de bonne heure, et décolle du camping de Sagone à 6h40 avec 3litres d'eau, des provisions et de quoi réparer. Mon sac à dos pèse un max!
Je commence la rando avec 18kms de montée par la route, avec des passages à 14%. Rien de méchant, il faut juste trouver son rythme. il y a 1000m de D+ d'une traite tout de même. Le soleil pointe le bout de son nez, et il y a une très belle lumière. Personne sur la route... enfin si, des vaches et des cochons. La route semble faire parti de leur enclos. C'est la Corse!
Arrivé sur le GR Mare e Monti, le chemin est large et carrossable. Super, si tout GR tout est comme cela, ça va être un vrai régal! Je continue mon ascension jusqu'au col d'Amarese. Au col, Un vue panoramique fantastique s'ouvre à moi, et j'en prends plein les yeux. Du granit rose, gris, vert dans un écrin de verdure, avec au fond, la mer ... c'est... trop... beau! Altitude 1100m.
En contrebas, je vois le chemin que je dois emprunté. Je poursuis sur la crête, passe le mont Martognone, et commence la première descente au col Frassetu. Là, je m'aperçois très vite que cela va être impossible sur le vélo. Le GR devient étroit et très pentu. Il y a de gros passages sur la roche, beaucoup de marches, le tout dans un beau manteau végétal. Il y a tout de même quelques parties roulantes d'une cinquantaine de mètres pas plus. Je suis tout seul, donc je ne prends pas de risque. Nouveau schéma de montage... OliVTTiste passe sous le Trance X 1,75. Je perds 300m de dénivelé avec ce schéma. En bas, je retrouve mon GR large et praticable entouré de châtaignés. Il est 10h30, le timing est bon! Je passe le col Mamucciu. A mi-pente, le chemin part à flanc de montagne, il devient étroit et très rocailleux. Mon calvaire commencera ici!
Effet, la plupart de cette partie du GR va se faire avec l'option VTTiste sous le vélo. Il fait chaud, et j'ai déjà bu 2 litres. Je passe la pointe du Prunu. La descente est praticable en VTT. Sur les 7kms qui vont suivre, ce sera: portages sur le dos, sur l'épaule, poussage, tractage, je remonte sur le vélo, je redescends du vélo...Il fait très chaud, mais heureusement, il y a régulièrement de quoi se mettre à l'ombre. La montée en lacet sur le versant ouest du mont Macenule est éprouvante. C'est de la grosse caillasse de granit. Mes chaussures de VTT ne sont pas prévues pour ce type de marche, et la progression est difficile. Je passe le col d'Acquaviva: la vue est splendide. Je termine mon 3ème et dernier litre d'eau. Je retrouve un peu de fraicheur sous le couvert végétal de la vallée de la Riogna. J'essaie de manger un gâteau sec, mais impossible, je n'ai plus de salive, et j' ai l'impression de manger du sable. La chance me sourit, un kilomètre plus loin, je trouve de superbes baignoires naturelles dans le lit de la Milari! Petit bain de récup pour le moral et pour diminuer la chaleur accumulée par le bonhomme. Un... ré...gal! Fin de batterie pour le GPS (le reste de la trace sera reconstituée à posteriori) et pour la caméra. Je recharge les miennes ! Il est 15h15, la rando va durée plus longtemps que prévue. La suite du GR devient plus praticable, la progression s'accélère. Mais une superbe ronce m'attrape le visage, et j'évite la gamelle de justesse. J ai un trou dans la lèvre, et le visage balafré.Ca saigne un max. Cette première rando en Corse va me laissée des souvenirs! Vu l'heure, l'énergie qui me reste, le manque d'eau... et le reste, je préfère quitter le GR au petit bourg de Revinda, afin de rejoindre Cargèse le plus vite possible pour me réhydrater. Je retrouve le goudron avec 500m de D-. HiiiiHaaaaa! Que du bonheur!
Petite pause à Cargèse pour refaire le plein de super. Retour à Sagone par le bord de mer, dans un paysage qui vous fait oublier tout vos déboires. Il est 18h00 passé….Oups!

Le 6 aout 2013 - La Gardiole (Herault 34): 51km D+ 998m

Cela fait la deuxième année que je viens trainer mes roues sur ce bout de caillou étalé entre Montpellier et Sète, de 230m d'altitude tout au plus, habillé de garrigue, coupé en deux par la D114, et quadrillé par de nombreux sentiers forestiers.
La montée initiale partant du champs de tir vers la chapelle St Bauzille est très technique, de gros passage sur des pierres avec une pente à 20% m'oblige à poser le pied à terre. La descente se fait par un large sentier forestier. Ca remonte gentiment vers la crète, mis a part un portage sur 10m pour passer de grosses marches dans la roche. Je contourne le Pioch Champ par l'Est, ou je trouve un très beau single taillé dans la végétation qui remonte vers la crète. Le sentier des crètes de la partie Nord me conduit jusqu'a la D114, avec une petite descente un peu technique flanquée de marches taillées dans le roc.
La partie Sud est plus douce, ça monte tranquillement, mais longtemps via la combe de l'arbousier pour arriver sur le plateau de Lacan. Le sentier ondule vers Sète sur le bord Est du plateau . De superbes points de vue sur le golf du Lion se succedent. Je termine ma route vers Sète par l'ascension du Pioch de la Barre et la Devèse. J'enchaine sur un single dans la garrigue qui m'emmène au creux de la combe de l'homme mort. Je poursuis sur un beau et long sentier pour arriver au Roc d'Anduze, puis de nouveau sur le plateau, mais sur le bord Ouest avec une très belle vue sur le causse d'Aumelas. Derrière le Pioch Camille et sa vigie, puis une descente à 20% dans la rocaille très technique. Ca redescend jusqu'au parking de la D114.
Je continue sur le sentier quasi indentique que l'année dernière qui contourne le circuit automobile de Karland. Je termine la rando par un joli sentier que j'avais repèré sur la carte, et qui démarre de la D612 sur le versant Est de la carrière de la Madeleine.
Belle balade, ou j' ai pu croiser de nombreux VTTistes. Il y a beaucoup de singles qui ne demande qu'a être explorés, ainsi que de nombreux passages techniques que j' ai pu voir au loin, mais il faut davantage connaitre ce terrain de jeu pour en profiter.

Le 30 juin 2013 - Le raid des Cadoles(89) Essoyes: 80km D+ 1524m 6h20 de roulage 1h19 de pause

Cela fait un moment que j'entends parler des Cadoles. Par le Club, JP et Benoit pour l'avoir faite plusieurs fois. C'est décidé, je la fais cette année, et je la propose aux membres du Club. Très vite nous sommes 4 à nous inscrire. Oliver.P, Sergio et Philippe me suivent. JP et Bastien finissent par venir.

Pour limiter les frais, nous prendrons un véhicule avec la remorque du Club, et un départ le matin. JP et Bastien préfèrent partir la veille. Donc séance d'essayage des vtts dans la remorque. Dépose et installation des vélos dans la remorque la veille, et rdv à 5h20 dimanche. Nous voilà partis. Ça roupille dur à l'arrière de la voiture.

Arrivé à Essoyes, on retrouve JP, et Bastien. Retrait des plaques sans problème, avec en cadeau un bombe de w40. Super organisation. Un petit café et c'est le parti !
On chauffe les jambes tranquillement. Je n'ai pas de sensation particulière côté forme. Il fait frais et la brume commence à se lever. Premier single, le terrain est bien gras. La prudence est de mise. De toute façon, le premier bouchon arrive. Le cocktail glaise, racine et pierre bloque bon nombre de vttistes. Le single est souvent en devers, ce qui ajoute un peu plus de difficultés. Des petits raidillons sont impossibles à franchir sans élan. Et avec ce monde, temporiser pour avoir un peu de distance pour passer les obstacles font parfois râler à l’arrière. Petite glissade sur la terre bien grasse. Première bonne grimpette à la comelle Jamois, ou nous retrouvons Roland et Jacques.

Après 20km, 1er ravito. Il est bien achalandé en sucé et salé. Nous continuons sous un beau soleil. La température est idéale. Les singles en sous bois s'enchaînent les uns derrières les autres, entrecoupés de passage dans les vignes. On a l'impression être sur un seul et même single serpentant sur les coteaux et les crêtes verdoyant entrecoupé de vignes. D'ailleurs je connaissais Troyes pour ses endouillettes, mais pas pour son vin. Nous faisons le tour de l’aérodrome de Bar-Sur-Seine. J'ai de plus en plus de mal à avancer. Les vitesses passent difficilement depuis ma glissade. Ce doit être ma patte de dérailleur probablement tordue. Mais après inspection, je trouve mes 2 galets complètement bloqués. Je comprends mieux ma difficulté à avancer. Petite séance de bricolage, mais au démontage un des flaques vol dans les herbes. Impossible de le retrouver. Remontage, ça tourne, j'espère que ça tiendra la distance. Je passe notre dame des vignes. La vue est superbe. La statue imposante, domine le paysage. Je traverse la vallée à Neuville-Sur-Seine. A nouveau un beau single, mais les raidards sont très glissants. L’adhérence du Toro fait défaut sur le mélange de craie et terre grasse.
2ème ravito. J’accuse le coup de mes galets démoniaques. Le 82km fait une belle oreille dans le bois de Landuraux. J'arrive maitenant sur les hauteurs de Gyé-Sur-Seine. Le single par dans la pente bien raide pour déboucher sur la D70 . Tout les vttistes sont à pieds. Je la passe pas super à l'aise, mais je la passe sur le vélo. Je retraverse la vallée. De l'autre côté, ça remonte, puis c’est un large sentier tapissé de caillasses qui ondule et tournicote dans les hauteurs du vallon de Coquelin. Petite gamelle sans conséquence. Je retrouve de bonnes sensations. Et je me fais plaisir à descendre un single en devers dans la rocaille bien sec ici. L’accroche latérale du Toro n’est pas son fort, mais sur de la pierre sèche, il se comporte à merveille ! J’arrive sur la fameuse zone boisée des Cadoles. Ce sont de petits habits de pierres empilées. Certaines sont couvertes de mousse. C’est trop beau ! Je descends le val de Femelaire pour attaquer une montée interminable, très humide, mais magnifique. Elle se termine par la traversée de la D70, et dernier ravito.
Je retrouve mais compagnons SLC. Petite pose et schuss final jusqu’a l’arrivée. Un plateau repas bien garni et un teeshirt nous attendent.
Très belle rando, très bien balisée. Mon Garmin affiche 1524m de D+ pour 1900m annoncé !? Cherchez l’erreur !
Rando à faire et à refaire sans hésiter !

Le 16 juin 2013 - La Granit'Montana(87) Saint Sylvestre: 52km D+ 2100m 6h22 de roulage 1h16 de pause

Le jour de la revanche a sonné. L'abandon en 2012 au ravito N°3 sur la Puy de Savagnac, et la lecture des CRs de Benoit et JP, me fond supposer que le raid ultime de la Granit 2013 est a porté de pédale . Donc mon entrainement s'est axé sur cet objectif pour 2013. Les pluies fréquentes, la préparation de la Nuit de l’Orge ont rendu difficile la préparation, et de nombreuses chutes ont laissé une appréhension sur les descentes engagées, et ce malgré une petite séance technique avec Xav à Cheptainville. La météo du jour J s'annonce excellente.

Nous voilà partis. Je passe prendre Xav, puis Bastien devant chez JP. Patrick nous rejoint. Direction St Sylvestre pour le retrait des plaques avec une belle assiette en porcelaine de Limoges en cadeau sur laquelle est dessinée la courbe des dénivelés! Arrivé a l'hôtel, Bastien a besoin de médoc pour soigner sa crève. Il est 19h passé. Nous galérons un peu pour trouver une pharmacie de garde. Ce soir, le cahier des charges est carré ! Resto pasta, pipi, laver les dents et au lit. Patrick me laisse le grand lit. Merci Pat!

Dimanche 16 juin. Un beau soleil nous accueille au réveil. Checklist de départ: VTTs.. Prêts! Vttistes... Prêts! 8h30, c'est le départ. Pas de chute dans le peloton cette année. Le démarrage est tranquille. La petite montée initiale au Puy Moissat permet de faire chauffer l'Olivttiste gentiment. Mon objectif: finir ! Mais pour cela il faudra passer la porte horaire au km 40 avant 13h30. Ce qui impose une vitesse moyenne minimum de 8km/h. La première descente en file indienne a été rallongée cette année. Ça bouchonne dans le bouchonnois. Le terrain est nickel. Je laisse partir notre petit groupe devant. De toutes façons je ne pourrai pas suivre leur rythme. La première montée est donc plus longue. Les jambes ont un peu de mal a tourner. Les courbatures de la semaine ne se sont pas complètement dissipées. je progresse en gardant un maximum de réserve., car la fin du raid est difficile. Mon GPS m'indique un 10km/h de moyenne. Le rythme est bon. Super ! Pourtant, je n'arrive pas a prendre le dessus sur ma peur dans les passages engagées, ce qui est chronophage et le cardio monte vite. Faut dire que la réception est parfois inquiétante avec de jolis blocs de granit bien pointus. Je passe le puy de Cloud, puis Chabannes 150m plus bas.

Premier ravito après La Borderie. Je m'arrête 5mn. Je maintiens les 10km/h de moyenne. Le paysage est superbe, très vert. Nous évitons le passage boueux en contre bas de la route. La ou j'avais cassé ma chape en 2012. Un Vttiste me demande ma pompe dans la montée. Petite pause de 10mn pour lui expliquer comment elle fonctionne. On fait le tour du l’étang du Grouillet. Les grimpettes sur des blocs de granits font mal aux jambes. La chaleur commence à se faire sentir, heureusement le couvert végétal nous protège. Un groupe me passe dans une descente, et le dernier se vautre devant moi. Le sol est meuble, donc pas de mal. Quelques km plus loin, sur la traversée d'un pierrier, nouvelle chute devant moi et une arcade sourcilière ouverte. J'arrive sur une zone hyper ludique que j'avais bien appréciée l'année dernière. Ce doit être le secteur des Tenelles. Je vois Patrick mal en point après une chute toute bête. Il a du mal à inspirer, mais il veut essayer de me suivre malgré la douleur. Je fais toujours du 10 de moyenne.... Enfin d'après mon Gps. Sortie de la zone ludique nous trouvons 2 signaleurs avec un véhicule de rapatriement. Je conseille à Pat de rentrer vu sa douleur, mais il préfère s'obstiner, et je ne peux pas l'attendre si je veux passer cette porte horaire. Je n'arrive pas a me détendre, et je bloque sur le moindre raidillon que je descends à pieds. Je passe le puy Forret. Enfin une descente ultra plasir, c’est un beau sentier forestier qui se termine à l’étang de l’Ane. Je la prends plein badin !

Premier coup de mou en arrivant au ravito n°2. J’ai une grosse inquiétude. il est 12h50 , et vu ma moyenne j'aurai déjà du passer cette porte. Je demande aux charmantes personnes qui nous servent le point kilométrique du ravito: km 33! Km 33? Là, je me rends compte que mon GPS a sous-estimé ma distance parcouru et par voie de conséquence surestimé ma moyenne. Je me pose tout de même 5mn pour récupérer. Et je pars en mode turbo. Une autre belle descente plein badin. Ca remonte dans des blocs de granit et des racines. Je passe un très joli ruisseau bordé de roches couvertes de mousses, c'est splendide. Dommage, pas le temps de faire le touriste. Les grimpettes graniteuses piquent les jambes. Enfin cette maudite porte horaire. Mais des rubalises interdisent le passage vers le 72km. Trop tard ! Une autre charmante personne m'informe que c'est fermé depuis 5mn. Agrrrr! Cette charmante signaleuse m'informe que le début du parcours est plus dur que les années passées, afin de corser le 38km. J'en profite pour faire une bonne pause avant d'attaquer le mur sous les pilonnes électriques. Il faut chaud en plein soleil, et j'apprécie d'être en sous bois. Mais l'humidité sous le couvet végétal donne une atmosphère tropicale. Je passe le puy de la Garde. Puis l’Abrissou, un pente ultra glissante dans de gros blocs de granit : un vrai brise VTTistes!

Il commence à faire faim, et le ravito n°3 tombe à pic. Petite pause sandwich. Plus besoin de courir après un chrono. Alors je prends mon temps et profite du paysage. La descente, puis l’ascension du puy Mola est magique. On commence par un joli lacet, pour finir sur un single serpentant entre les conifères sur un tapis de mousse. Après le puy Fourmiget, on enchaîne par une descente ultra technique. Un single droit dans une pente ombragée entre 2 murets de pierres. Le sol est chaotique composé de roches et racines glissantes. Arrive la fameuse descente des castors. La dernière avant l'ascension finale. 2 gros rochers espacés juste de quoi passer une roue et une largeur de cintre. Je préfère prendre à côté. Les grimpettes sont maintenant difficiles à négocier, et la dernière est interminable. Bastien me dépasse, et il est étonné de me voir ici. Il vient de me mettre 20km et 1000m de D+ dans la vu. Les encouragements permettent de faire ce défi final sur le vélo. Le contrat n'étant pas rempli, pas de vignette de validation, pas de passage sous l'arche d'arrivée. Je bifurque sur la zone de nettoyage vélo. Puis une bonne douche glacée du Vttiste favorise une récupération rapide. Nous prenons un bon repas bien mérité en attendant Xav et Jp.

Il y a encore du boulot pour 2014 Olivttiste! Admirez le gruyère made in Garmin sur la photo!

Le 14 avril 2013 La Jean Racine

La JR est une des épreuves phares de l'Ile de France. Ce sera le baptême du feu pour mon nouveau VTT: un Tranche X 3 upgradé en 1,75.
Il a plu quasiment toute la semaine. Giboulées d'avril, ne te découvre pas d'un fil; comme dit le nouveau dicton. Arrivé a Chevreuse à 7h, ou je retrouve JP et son orchestre. Benoit a sorti ça panoplie SLC et son beau Canyon 29 ‘’. Le vert te va très bien Benoit! Installation des plaques sur les vélos, et nous voilà partis tranquillement... Vers l'enfer!
Première montée, le groupe des warriors (Marco, Eric,...) nous sèment d’emblé. Benoit reste derrière et fait chauffer les gambettes gentiment. Les premières traces de terre mole plus singulièrement appelée "LA BOUE" apparaissent, et ça ne fera qu'empirer.
Nous passons le ravito 1 à Bure sur Yvette ou nous retrouvons Christian. Plus loin, début des ennuies. J'essaie d'éviter les ornières pleines de....BOUE, en me collant le long d'une haie. Ma roue arrière chasse dans un trou. Le cintre se prendre dans les branches de la haie... Première gamelle! Et ça continue. Petite marche devant une flaque de ....BOUE. Ma roue avant plante dans le trou. Petit soleil, et le shifter gauche fini dans du yaourt marron. Résultat, plus possible de passer sur le 22, et les changements de plateaux deviennent problématiques.
Nous passons sous, puis sur le viaduc des fauvettes, La vue est splendide, un beau soleil, une belle lumière. Une très belle journée printanière. Mes compagnons me lâchent. J'ai du mal à suivre. La petite couronne me fait défaut dans les parties très... BOUEuses et surtout pour grimper les raidards. Ca pique les jambes, et le travail cardio est trop élevé. Je suis dans trop souvent dans le rouge, impossible de gérer mon effort en mode raid avec toute cette BOUE et ce shifter lunatique. Et c'est ce qui va me couter le 100 probablement.
Arrive le must de la rando : le passage dans la glaise! Un peu de jaune, ça change un peu la couleur de la... BOUE. Ca colle, ça glisse, ça bloque les roues … Que du bonheur ! Portant j’avais bien débuté ce passage, une belle trace BOUEuse de machine agricole me guidait gentiment. Mais le VTTiste devant moi pose le pied à BOUE. Ce qui me dévie de ma trajectoire, et me jette dans la cohorte de VTTistes englués dans cette BOUE jaune.
Je retrouve mes camarades de jeu de BOUE au ravito 2 à Senlisse. Nous enchainons sur une longue montée vers le centre équestre de Malvoisine, ou Christian nous quitte et part sur le 70. JP et Benoit me lâche de nouveau sur une ligne droite BOUEuse a souhait ; parfois liquide, parfois en purée épaisse : la BOUE à toutes les sauces.
Me voilà au petit moulin des Vaux de Cernay. Il y a plein de motards bien installés et ripaillant au Soleil. La partie la plus praticable sera celle-ci. En effet les Vaux sont secs et sableux. Le tour de l'étang me permet de souffler un peu, mais ma fréquence cardiaque ne veut plus descendre sous les 110. Ça m'inquiète un peu. Je monte très vite en FC dans les cotes. Je n’ose plus forcer l’OliVTTiste, je préfère monter les côtes à pied au milieu des bois des Vindrins.
Arrivé au Cinq cents arpents, je fait une grosse pose-sieste en espérant que cela fera tomber ma FC. Rien y fait. Au km 65, par prudence, je préfère rentrer par le 50. Un sms de JP tombe, il rentre par le 80. Mon shister a séché, et je peux utiliser avec difficulté toutes mes couronnes, mais c’est trop tard. Le Cycliste est un VTTiste sur la réserve. Je passe le dernier ravito , et retour dans l’enfer marron.
A Fourcherolles, le bain de BOUE ne m’amuse plus. Je décide de finir par la route. A l’arrivée, mon Trance X retrouve ses couleurs après une petite douche bien méritée. Un arrêt sandwich , ou je retrouve JP installé sur une chaise au soleil. Benoit nous rejoint quelques minutes plus tard.
Au total: 78km - 1768m de D+ - 7h02 de roulage - 1h33 de pause.

La JR 2013
C’était pour les balaises
Ils ont roulé dans la glaise
Mais il ni avait pas de jaloux
C’était de la BOUE de BOU ‘E/T en BOU’E/T’

Le 13 mars 2013. Si tu ne vas au sport d'hiver, le sport d'hiver ira à toi!

Quel beau spectacle au réveil! 20cm de neige au programme. Pas de prétendant pour cette balade... Pour cause, tout le monde travaille, enfin ceux qui n'ont pas eu la chance d'aller faire du ski! Enfin, si, peut-être notre Boss Michel, mais personne au bout du fil. Le départ est un peu critique, il a plu hier, et sous la neige, la pluie s'est transformée en glace. Arrivé dans la vallée de l'orge, je prends la direction de l'autodrome de Montlhery.
C'EST .... TROP.....BEAU...!
La montée est délicate, en effet, la glace est fine sous la neige. Dès que le pourcentage de pente augmente de trop les pneus brisent la glace et dérapent dans la boue....!
Je suis le premier à arpenter les bords de l'autodrome, seuls les chevreuils ont laissé leurs traces de pas. La descente vers les Vaugoulants et la montée de la batmobile se sont transformées en ruisseaux de montagne....!
Je file en lisière du bois des Moquets dans un paysage d'un blanc immaculé. Descente vers la station BP. Attention ça glisse! La montée de bois du Déluge est magnifique, la neige recouvre les branches et les troncs d'arbres....!
La traversée de la plaine du Déluge sera la partie la plus physique, l'épaisseur de neige atteint 30cm sur les zones d'accumulations. Le vélo tient tout seul, planté dans le manteau neigeux....!
Coup de téléphone de Michel, il fera la rando dans le sens inverse, mais on ne se croisera pas.
La petite place du village de Mulleron et son banc dans un nouveau décore hivernal, trop jolie!...!
Je suis ma trace habituelle, descente et traversée du golf de Marivaux. Elle me conduit vers la Roche Turpin qui sera l'apothéose de cette rando....!
Le soleil projette les ombres des arbres sur un manteau blanc. Les cristaux de neige brillent tel des milliards de diamants. Le ciel est d'un bleu profond. Là, je suis transporté à des années lumières de l'Hurepoix! Il fait -6 °C et pourtant je suis bien. Mes Celcius Artic aux pieds de Northwave, un réel confort!...!
La suite, je ne vous la raconte pas. Une journée tel que celle là, doit restée comme une image de carte postale!

Le 24 février 2013. Thèmatique de la sortie du jour: acquerir du foncier!

La distance est privilègiée plus que le D+. Cahier des charges: rester groupé. Les 40km de la rando des retrouvailles plus la liaison St Michel - Ormoy - St Michel étaient estimés 65km. Au RDV au VE à 7h45: Michel notre Boss et Philippe notre ex-savoyard.
Un petit manteau neigeux donne un peu de cachet à cette balade. La liaison aller sans souci, aucune difficulté. Du stade Robert Bodin jusqu'a Ormoy c' est une longue ligne droite.
Arrivé aux inscriptions, peu de courageux, et 14km au compteur. une centaine de VTTistes déjà partis. Il y en aura à peu près 120 au total. Et 45km annoncé! +5km au contrat de départ. La trace serpente dans les chemins agricoles jusqu'à la belle montée de la butte. Il faut faire attention aux trous d'eau cachés par la neige, de vrai pièges. Nous traversons Malvoisine. Michel rythme la vitesse moyenne. A partir de là, c' est la cata! flèchage trop discret, rubalise à l'économie. 2 euros l' inscription, le budget signalisation en a fait les frais. L' oreille de la Coudray loupée. Nous filons sur le sentier au bas du bois de la valette. Il nous conduit au pied d' une belle montée en cuvette que je ne connaissais pas. Nous sommes maintenant dans la foret des grands d'Avaux, un des terrains de jeux favoris de JP avec ses randos de Nainville. Le 2ème loupé, l'oreille des grands d'Avaux mal flèchée! Grrrrr! Le morceau le plus sympa de la balade et le ravito aux oubliettes. Retour par Champceuil et Chevanne. Sentiers agricoles et bitume, rien de folichon, avec un vent de face glacial. A l' arrivée, sandwich, boisson et bilan des erreurs de tracé. 29km réalisés au lieu des 45km annoncés.
Le retour vers St Michel avec escale sur les bobosses de Bondoufle histoire de faire un peu de D+.
Au total: 67km avec 468m de D+. Sans les loupés, nous aurions du faire 83km. Tout compte fait, le contrat initial est respecté.

Le 20 janvier 2013. Le Rocher de Sault sous 20cm de neige: 35km D+491m T°-2°C

Le VTT, c'est du Vélo Tout Terrain... Mais aujourd'hui c'est aussi du Vélo Tout Temps! Au levé, 20cm de bonne poudreuse! Wouaaahhhh!!!! Le sport d'hiver au pied de chez moi: Royal! JP nous a concocté une petite rando sympathique comme d'habitude. Et nous étions une dizaine de courageux au RDV pour cette chasse au Yéti du bois de Sault les Chartreux. Je retrouve Oli.Pa à la piscine à 8h40. Curieux, il y a déjà des traces de VTT dans la neige. Après l'inspection de ces traces de pneus nous supposons qu'il s’agit de Roland et Michel.G. Nous prenons la direction du point de rendez-vous avec JP et son orchestre. La neige continue de tombée: c'est magique! Le pédalage dans la poudreuse est difficile, la rando s'annonce physique. La jonction de toute la troupe de VTTistes est synchro à l'orée du bois de Sault. Nous sommes accueillis par Franck, Benoît sous une pluie de boules de neige....L'équipe est réunie (Bastien, Xavier, Eric,..) et le moral est au zénith. L'ascension des pentes se font sans trop de problème. Il faut dire que nous laissons les plus pentues. Un petit single sinueux en descente entre les arbres me donne confiance pour la suite, mes Toro's ont une bonne accroche dans la neige. Xav demande un bis repetita. Michel trouve la trace trop dure, et préfère continuer seul sur des chemins moins techniques. Nous prenons la direction de la carrière. Deux petits raidillons à descendre, et nous voilà au sommet du grand schuss de la carrière. D'ordinaire cette pente de sable mou est impraticable, mais là c'est un vrai régal. Je tairai les noms, mais certains sont un peu crispés sur les freins. Photos! Roland nous fait une petite frayeur sur le passage d'un fossé en faisant un tout droit dans les arbres. Pour ma part, je fini agrippé à un arbre salvateur. JP nous réalise un beau soleil. Nous sommes maintenant sur le retour. Après bientôt 2h dans la neige aujourd'hui, et 2h à -7°C jeudi, je n'ai pas froid aux pieds avec mes Celsius Artic de Northwave: je suis satisfait de mon investissement. Descente vers Ballainvillers ou nous laissons Eric et Franck. Puis traversée du bois des templiers. La neige commence à être bien damée, ce qui facilite grandement le roulage. Nous quittons JP, Benoilator et Xav sur les bords de l'Yvette. Et nous terminons cette belle balade en prenant la vallée de l'Orge. C'était trop bon, donc trop court! Alors demain rebelote avec Oliv.Pa!

Le 11 novembre 2012, c'était journée pénitence pour les membres du SLC. Au programme, l’ascension du Mont des Martyres de Paris et ses 84km de chemin de croix.

Au départ, devant la piscine de St Michel, 20 VTTistes prirent la direction du MontMartre et ses 130m d’ altitude.
Pour rejoindre Paris, nous empruntons la coulée verte de Massy jusqu’ à la place de Catalogne. Un passage rapide de Montparnase nous emmène sur le long schuss de la rue de Renne. Nous enjambons la seine, puis traversons le Louvre. Notre périple nous présente : la Comédie Française, l’ Opéra Garnier, les belles vitrines de noël du Printemps, et le cimetière de MontMatre. L’ascension proprement dite, et faite. Petite pose au pied du Sacré-Cœur avec sa vue imprenable de la capitale avec un brin de soleil.
Et nous voilà repartis plein pot vers la porte St Denis et Beaubourg, avec un petit arrêt admiratif de l’horloge du quartier et la statue de Materaz… heuuu… pardon ! Zidane ! Notre Dame me pardonnera ! Nous sommes maintenant sur les quais de seine, direction BFM ou nous laissons une partie du peloton qui regagne l’ Essonne via le RER. A partir de là, les chevaux sont lâchés ! Retour mode statoréacteur en longeant la seine, puis l’orge. Arrivée devant la piscine après 4H28 de labeur et 618m de D+

C' est ça la PARISENNE!

Le 19 juillet 2012 - Villeneuve Lès Maguelone (34): 45km D+ 813m

Rando sous le ciel estival de l' Hérault. Parcours serpentant sur le massif de la Gardiole entre Montpellier et Sète. Garrigue, pins, chênes verts, rocaille et senteur de romarin colorent cette belle sortie. Coté musique: les cigales!
Départ tranquille sur la piste cyclable qui passe devant la prison, et m'emmène au pied du massif de La Gardiole. La première grimpette dans la rocaille est assez raide, elle donne sur la chapelle de St Bauzille dominant la carrière de La Madeleine (1ère photo). Le début de la descente est facile, la fin sur de la roche est plus technique. Petit bout de route qui conduit au circuit automobile de Karland, mais je prends un large sentier forestier à droite bien avant, pour monter au Pioch Champ, et arriver sur la crête. Le sentier serpente sans difficulté vers le sud-ouest mis à part la descente un peu cassante vers la D114 qui est un taillé dans la roche avec quelques marches. Passé la D114 ça remonte gentiment, le sentier est toujours aussi large. Je passe le Pioch Camille, puis je fais une pausse photo sur le Pioch Noir. La vue sur le littoral est superbe. Je poursuis mon chemin, il est 11h, et il fait très chaud. Je longe le bord Est du plan de Lacan et je tombe sur une piste d'atterrissage non répertoriée sur la carte. Bizarre! Pas d'avion à droite, ni à gauche, je peux passer.
Arrivé au Roc d' Anduze, je profite de la vue sur le Mont St Clair, et je fais demi-tour. Je prends le même chemin jusqu'à la D114. Puis j'emprunte un sentier sur le flanc Est de la Gardiole qui donne sur le circuit Karland. la partie qui suit est plus physique, avec de belles grimpettes. Je suis revenu devant la chapelle St Bauzille. La descente vers la D185 est très technique. Le retour se termine par la route. Au final, un rando bien sympathique, avec juste ce qu’il faut de difficultés sous cette chaleur.

Le 12 et 13 juillet 2012 - Saint Cyr sur mer (83) Ascension du Pic de Bretagne en 2 tentatives : 1ère 36km D+ 1054m . 2nd 44km D+ 1319m

Cela fait plusieurs jours que le Pic de Bretagne me nargue du haut de son observatoire. Petite estimation sur la carte... C'est jouable! Surtout avec l'entrainement printanier que j'ai eu.
Première tentative. Ascension du télégraphe que je commence à bien connaitre: 400m de D+ non-stop. Descente vers le col de l'Ange en traversant la D3 au Grand Caunet, puis la barre de Font Blanche. Là ça tabasse dur, le sentier n'est fait que de grosses rocailles. Je franchis la N8 au col de l'Ange, 190m d'altitude. Puis la montée du Pic de Bretagne (bizarre ? Je suis bien dans le Var ?). Je contourne le Pey Gros et le Brigou par la face Est sur un large sentier forestier. Je poursuis la montée sur les Auber, mais il est déjà 20h, et trop tard pour continuer. Donc demi-tour sur un schuss de 440m de D-. Remontée du col de l'Ange au Grand Caunet par la route. Petit escale au télégraphe pour admirer le coucher de soleil, et reschuss de 440m jusqu'au bercail. Demain ce sera ta fête Pic de Bretagne!
Départ 1h plus tôt. Même motif, même trajet, sauf la descente vers le col de l'Ange que je fais par la route pour gagner du temps. Arrivée aux Auber, la météo se gâte, une entrée maritime inonde le ciel de gros nuages menaçants. Grrrrr! Je poursuis jusqu'au Jas de Miceau ou je quitte le large sentier pour attaquer la partie la plus technique de cette rando. La terre ocre se transforme en roche, et mes Toros ( mes pneus) souffrent le martyre. je passe les ruines du Défens, et laisse le vallon de aigle sur ma droite. Je longe le bord de la falaise de Cugens, la vue sur le Gour de l'Oule est impressionnante! Il est bientôt 20h, et je fais une pause "bilan". Je vois Marseilles au loin. Le sommet est maintenant dans les nuages. Il ne me reste plus que 2km pour atteindre le Pic, mais 200m de D+ à manger. Le ciel est plus que menaçant, et je suis un tout petit VTTiste seul au milieu de cette immensité montagneuse. La raison prend le dessus! Je fais un demi-tour frustré. Mais la banane revient de suite, car j'ai 600m de D- devant moi. Que dire.... Wouaaahhhh! Au col de l'Ange, la couverture nuageuse fait tomber la nuit plus tôt. Donc retour express via le même trajet qu'hier.
Tes jours sont comptés Pic de Bretagne! Je reviendrai!

Le 10 juillet 2012 - Saint Cyr sur mer (83) Chemin des vignes : 32km D+ 893m

Quand on aime.... Départ du village vacances situé à 60m d'altitude, vers St Cyr sur mer, à 7h30 histoire d'échapper un peu à la chaleur. Donc dans le sens de la descente. La traversée de la ville sur du goudron... tout va bien: ça roule et il fait bon!
J'arrive à la Madrague et son port, et je commence l'ascension du flanc Sud-ouest de la Gâche par le route, qui donne sur le début du sentier des vignes sous une belle pinède. Le sentier monte gentiment en direction de Bandol et longe un premier vignoble. Je traverse la route d'Alon. Un petite impasse se termine par un chemin qui donne un single taillé dans la végétation. Il est un tout petit peu plus large que le cintre de mon RR9.1. C'est vrai tunnel de verdure. Trop joli! Il donne sur un bout de route qui me permet de traverser celle qui mène à la calanque. Je passe sous le chemin de fer, puis je commence une belle et longue ascension avec quelques lacets sous le couvert de chènes verts. Contournant, ainsi le Jas des Amandiers par le Nord. Petite erreur de parcours, puis j'attaque la montée du Roustagon. Pas de difficulté. Une photo panoramique au sommet. Descente facile, mais rocailleuse, vers le Vallon des Garviers. La trace GPS se faufile dans le vallon pour franchir le chemin de fer. Me Voilà maintenant sur la cote rocheuse de la baie de Moutte, sous une pinède: ambiance calanque! Photo! Le chemin suis les ondulations du littoral que je suis jusqu'à la calanque du Port d'Alon.
Je suis sur le retour. Je sors de la calanque par la route, et reste sur le bitume pour rejoindre le tunnel de végétation pris à l'aller, et de nouveau au pied de La Gâche. La partie qui joue sur les flancs est très technique. De nombreux singles dans le sable sous une chênaie épaisse. La montée sur sa dernière tranche est très raide. Petite photo au sommet. Au loin, un canadair écope dans la Baie des Lècques. La descente est un single de sable en goulotte avec de très belles marches: un bel OTB! Je perds la trace, et cherche la sortie car La Gâche est cerclée par les habitations sur le versant Ouest. La trace retrouvée, le retour se fait par la route, avec en finish, la montée au village vacances bien sympathique elle aussi.

Le 7 juillet 2012 - Saint Cyr sur mer (83) Les crètes de Ceyreste : 39km D+ 1265m

Très belle rando sur les coteaux de Ceyreste. La chaleur est accablante. Une poche d'eau de 2 litres suffira tout juste. Ascension du télégraphe sur une terre ocre: c'est trop beau! Je contourne le sommet par le Grand Caunet et grimpe pour atteindre le sentier des crètes. Les vues sur la baie de La Ciotat et de Cassis sont imprenables. Une odeur de maquis, le chant des cigales, tout les sens sont en éveil. Petit arrêt au cabanon du Marquis, puis à celui des Gardes, avant d'entamer une descente dans une gorge rocailleuse étroite, à travers un tunnel de végétation: le vallon de diable. Enfin un peu d'ombre! Remontée vers les crètes sur chemin large et confortable pour terminer la balade par la descente du télégraphe plein badin... Ca passe trop vite, j'en veux encore!!!

C'est mon premier raid. Objectif: 76km et 3000 de D+.

Je me suis bien préparé, mais les retours d’expériences passées me donnent une petite appréhension.
Nous voilà partis après des petits désagréments avant le départ: pas de petit déjeuné et une valve cassée, je suis obligé de mettre une chambre dans le pneu arrière. Je commence tranquillement, il y a une barrière horaire au km 40. Pour la passer à temps, je ne dois pas descendre sous 8km/h de vitesse moyenne.
Les premiers dénivelés sont passés sans difficulté, mais ça se complique. Il a plu dans la semaine et le terrain est lourd et parfois boueux. Les montées deviennent raides, les descentes très techniques. Je slalome entre l

Barbizon le 29 janvier 2012: 42km D+ 625m

Sortie 'préparation physique et psychologique' en vue de l’Hivernale. En effet, le WE suivant c’est la rando mythique du club des Blaireaux de Larchant.
Bilan de la sortie : pas prêt le garçon !

Barbizon le 22 janvier 2012: 40km D+ 592m

Séance d' entrainement Granitique. Le doute sur mes capacités à pouvoir effectuer cette rando prévue le 16 juin commence à monter, et hanter mon esprit!

Barbizon le 8 janvier 2012: 34km D+ 504m

Séance d'entrainement Granit'Montana. Il y a du boulot. Inscription sur le 76km et ces 3000m de D+.

Saint Jean de Sixt - Forgeassoud (74) Tour du lac d'Annecy le 30 juillet 2010: 39km D+ 284m

Les belles randos que je fais donnent des envies à Madame. J'ai heureusement une ballade pour elle dans mon GPS: le tour du Lac d'Annecy. Petite escale au loueur de vélos sur le port des Marquisats, et nous voilà partis sous un beau soleil d’été. Nous traversons Annecy sur une piste cyclable qui longe le lac et les différentes plages et bases nautiques de la rive nord. Nous prenons la rive Est par la D909 jusqu'a Chavoire, puis nous empruntons une ruelle tranquille à droite, afin de coller le plus possible au lac. Nous arrivons aux Choseaux. Du soleil, des rochers baignés par une eau turquoise et cristalline, la montagne: on se croirait en Corse! Photos.
Devant nous le Roc des Chères que nous contournons en reprenant la D909. Ca grimpe, et la majeure partie du dénivelé se réalise ici. La descente en lacet sur Talloire nous recolle au lac. La départementale nous emmène au Sud du lac. A droite la réserve naturelle du bout du lac. Nous traversons la D1508, et quittons ainsi la route pour une autoroute à vélos. Il s’agit d'une piste cyclable goudronnée, construite en lieu et place d'une ancienne voie ferrée qui ondule sur toute la rive Ouest de lac, et elle est hyper fréquentée. Il y a une petite bosse pour franchir la pointe nord du Taillefer au Duingt. Petite escale pour se rafraichir et manger une bonne glace. Puis nous terminons celle promenade romantique, et restituons le vélo de madame, après 2h21 de roulage et 31mn de pause.

Saint Jean de Sixt - Forgeassoud (74) Tour du Lachat de Châtillon le 26 juillet 2010: 20km D+ 821m

Spéciale dédicace à mon Beau-frère adoré. Après des batailles cérébrales acharnées par échiquier interposé. Nous ne pouvions échapper à un affrontement physique sur nos VTTs. Donc, rendez vous pris lors de ces vacances dans les alpes.
Nous garons la voiture sur le parking de la poste de La Place dans la vallée du torrent du chinaillon à 1220m d'altitude. Ca commence à monter de suite. Nous empruntons un bout de route pour rejoindre le GR96 du Massif de la Tournette et des Aravis. Le chemin grimpe, et coupe les lacets de la D4 qui mène au Col de la Colombière. Le temps est magnifique et il y a une très belle lumière. Le Pic de Jallouvre domine notre gauche. A 1400m, nous laissons D4 derrière nous, et prenons un chemin goudronné qui nous conduit au Maroli d'en Bas. A gauche, la Tête d'Auferrand et la Pointe de Deux Heures. A droite, les pentes verdoyantes Du Lachat. Pas de difficulté, nous prenons 90m de D+ gentiment. Nous sommes à 1580m. Un large chemin de terre et de rocailles nous tend les bras, et serpente par de larges courbes le flanc Ouest de la Clef des Annes. Nous sommes en fait au pied des pistes du domaine skiable de la vallée du Maroly. L'ascension ce durcit, c'est une question d'endurance. Il faut juste trouver son rythme, et profiter des parties à faibles pourcentages pour récuper. Nous slalomons sous les remontées mécaniques de la Chouly et des Terres Rouges. Il faut vraiment s'accrocher par endroit. A 1730m d'altitude, nous arrivons sur la crête. Petite pause au sommet à 1780m. Le chalet restaurant est ouvert, nous en profitons pour prendre un petit café et un bain de soleil. Nous serions bien resté faire le lézard au soleil, mais il est déjà 11h30 et un bon repas nous attend le midi.
Nous poursuivons le chemin des crêtes, et traversons un troupeau de superbes vaches: Séance photos! Le chemin devient un single très étroit. C'est un petit chemin à vaches de haute montagne qui ondule sur le flanc de la Pointe de la Grande Combe jusqu'au Col des Annes. Nous avons le nez collé sur la chaine des Aravis. De retour sur le bitume, c’est la descente. Je la connait très bien en skis. C'est un schuss magistral, ou les larmes sont arrachées par le vent relatif du à la vitesse, et ce, malgré le masque de skis. En VTT.... c'est idem! Wouahhhouhhh!
Ca va vite, donc le plaisir est court. Nous bifurquons à droite à la Chapelle de la Duche. Le sentier est large, toujours en terre et rocaille. Nous contournons le Lachat par le sud, et montons vers le Col de Châtillon avec 170m de D+. A gauche le Roc des Arces. Devant nous un lacet fait de grosses caillasses. Ca tabasse dur dans la descente. Nous sommes au pied du télésiège du Lachat. Un joli petit chemin bordé de murs de pierres ordonnées nous entraine vers la partie la plus technique de cette rando. La pente au milieu des arbres est hyper raide, et le terrain est meuble. l'OTB n’était pas loin. Nous finissons cette balade par un beau sentier de montagne qui nous ramène à la voiture après 2h06 de roulage et 55mn de pause. Merci Xav pour cette belle aventure!

Saint Jean de Sixt - Forgeassoud (74) Ascension de la pointe de Beauregard le 25 juillet 2010: 1ère rando 25km D+ 794m . 2nde rando2 : 32km D+ 1143m

C’est la première fois que j'emmène mon VTT en montagne. La pointe de Beauregard sera le test pour évaluer mon niveau. Je quitte le VVF de forgeassoud par la route. Je descends sur St Jean de Sixt. L'ascension commence ici. Tout d'abord par la route jusqu'à La Clusaz. Puis, par un sentier partant du télécabine de Beauregard. Je continue la montée en me dirigeant vers les Converses, afin de rejoindre le GR qui mène au sommet. Là, je m'égare un peu, mais je finis par le retrouver en coupant à travers les près. Je passe le Planet pour atteindre la partie la plus délicate. En effet, la traversée du bois de la Colombière se fait sur un chemin de terre assez raid. Je prends 200m de D+ en moins d’ 1km. Le reste de la grimpette se poursuit sans trop de difficulté. Le sentier est large et monte en lacets jusqu’à la pointe. Il faut juste trouver son rythme. Petite séance photos panoramiques. Le retour reprend les lacets et file jusqu’au Col de la Croix Fry. Arrivée sur la route, c’est un schuss jusqu’à St Jean de Sixt. Pour finir par une petite montée bitumée au VVF. 1h57 de déplacement et 26mn de pause.
Le surlendemain, je fais l’ascension par la même trace que le retour d’avant hier, en passant par le Col de la Croix Fry. Je subis une belle averse, et j’arrive au sommet trempé jusqu’aux os. Je prends un petit café au soleil sur la terrasse du chalet restaurant, histoire de sécher un peu. Je repars pour traverser le plateau de Beauregard, et croise madame qui fait une rando à pieds de son coté. Un petit bisou, une belle photo. Et 1000m de descente devant ma roue avant. Le sentier de terre et de pierre est large. Ca va vite, très vite. Il faut bien négocier la trajectoire. Arrivé en bas, sur les faubourgs de Thones, les disques de mes freins ont changé de couleur. Oups ! Je termine la balade par une remontée sur la D909 jusqu’au VVF. 2h25 de roulage et 20mn de pause.